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Pour ce début d’année 2022, le ministre de l’Éducation nationale, du Prescolaire et des Sports,Chakib Benmoussa, avait rendez-vous avec les députés de la Première chambre.L’objet de cette rencontre étaitde faire le point sur les défis de cette rentrée scolaire, qui coïncide avec la nouvelle vague de contaminations Covid-19.
Interrogé sur la stratégie de sondépartement pour faire face à ce défi et assurer la continuité des cours durant cette période pandémique, le ministre a déclaré que tant que la situation épidémiologie est stable, l’enseignement en présentiel restera privilégié.
Il a noté également que le présentiel est bien plus efficace que l’enseignement hybride ou le distanciel au vu de sa nature interactive directe avec les professeurs. Cependant, Chakib Benmoussa a déclaré que la stratégie peut changer à tout moment et que son département est prêt à intervenir devant les différents scénarios qui se présentent.
Un protocole sanitaire à respecter
Lors de son intervention, le ministre a appelé les établissements scolaires à appliquer le protocole sanitaire mis en place par les autorités. Ce dernier prévoit la fermeture d’une classe pendant sept jours en cas d’enregistrement de 3 cas ou plus, et la fermeture de tout l’établissement dans le cas d’enregistrement de 10 cas de contaminations ou plus.
Benmoussa a souligné que l’enseignement à distance reste l’option de dernier recours en cas de fermeture des classes ou des écoles. Il a ajouté :«l’adoption des mesures préventives est la meilleure solution pour lutter contre la propagation du virus».
Le ministre a noté également que son département veillera au strict respect des mesures sanitaires dans tous les établissements d’enseignement publics et privés, notamment leprotocole sanitaire, les tests de dépistage réguliers auprès d’un échantillon d’élèves et l’aération régulière dans les salles de cours.
Plus des ¾ des admis aux concours AREF ont un bac ou des licences avec mention
Lors de son intervention de ce lundi, le ministre a également annoncé les résultats du concours de recrutements des enseignants-cadres des Académies régionales d’éducation et de formation (AREF). Selon lui,64% des candidats ont un baccalauréat avec mention (contre 43% en 2020), et 78% ont une licence et/ou un baccalauréat avec mention.
Concernant la moyenne d’âge, Chakib Benmoussa a souligné que cette dernière a baissé de trois ans par rapport à l’année précédente. En effet, l’âge moyen des admis est de 25 ans contre 28,3 ans en 2020. L’effectif des cadres dans ce secteur est donc de plus en plus jeune. Une bonne nouvelle pour le ministère qui s’est fixé comme objectif de rajeunir les effectifs évoluant dans ce secteur.
Lire aussi :Éducation : nouveau round du dialogue social avec Benmoussa
Benmoussa a également noté que le nombre de candidats a baissé de plus de moitié par rapport à l’année dernière. Ainsi, 91.153 candidats ont passé l’épreuve écrite du concours contre 186.701 candidats en 2020.
Les admis rejoindront désormais les Centres régionaux des métiers de l’éducation et de la formation (CRMEF) afin de bénéficier à partir du 10 janvier prochain d’une formation qualifiante. Cette dernière leur permettra d’accomplir les différentes tâches liées à l’enseignement et au soutien éducatif, administratif et social.
Ci-dessous, l’intégralité de l’intervention de Chakib Benmoussa à la Chambre des représentants :
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