Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Au cours d’une réunion à huis clos qui a duré deux heures, la Grande-Bretagne a fait circuler une déclaration qui aurait condamné l’attaque aérienne meurtrière imputée aux forces du commandant Khalifa Haftar, appelé à un cessez-le-feu et à un retour aux négociations politiques.
Mais les diplomates américains ont déclaré qu’ils avaient besoin du feu vert de Washington pour approuver le texte. Les pourparlers ont ainsi pris fin sans l’approbation des États-Unis, ont déclaré des sources à l’AFP.
Au moins 53 personnes ont été tuées lorsque l’attaque aérienne a frappé le centre de détention de Tajoura mardi soir et plus de 130 ont été grièvement blessées, indique l’ONU.
Les Nations unies ont déclaré jeudi qu’elles avaient reçu des informations selon lesquelles des gardes libyens auraient tiré sur des réfugiés et des migrants qui tentaient de fuir les frappes aériennes, ajoutant qu’au moins six des victimes étaient des enfants.
Haftar, qui domine l’est de la Libye, a lancé une offensive en avril dernier pour s’emparer de Tripoli, siège d’un gouvernement reconnu par l’ONU et soutenu par divers pays.
Les puissances mondiales sont divisées sur la manière de répondre à la campagne militaire de Haftar, les États-Unis et la Russie refusant de soutenir les appels de l’ONU à un cessez-le-feu.
La déclaration proposée aurait exhorté les parties en conflit à « désamorcer immédiatement la situation et à respecter un cessez-le-feu ».
Par ailleurs, le consulat marocain affirme suivre de près la situation en Libye. Dans un communiqué, il précise avoir entrepris des contacts avec les autorités libyennes qui sont actuellement en train d’établir l’identité des 44 morts et des 130 blessés victimes des attentats.
Le consulat a également indiqué avoir prévu des mesures, en coordination avec les instances marocaines concernées, pour faciliter l’évacuation d’éventuels blessés et/ou morts. De nombreux Marocains qui ont tenté de rejoindre l’Europe clandestinement depuis la Libye se sont retrouvés coincés à Tripoli dans des centres de migrants, en attendant un rapatriement vers le royaume.
Temps de lecture : 3 minutes
La guerre à Gaza, priorité du Forum de coopération russo-arabeLes travaux de la 6ᵉ édition du Forum de coopération Russie – Monde arabe se sont tenus ce mercredi à Marrakech, après plusieurs repo… |
Affaiblir le commerce en mer Rouge pour défendre GazaAu 74ᵉ jour de guerre et alors que le bilan de l’agression israélienne ne cesse de progresser, s’établissant à date à 19.453 Palestiniens mo… |
Gaza : la famine comme arme de guerre en attendant une possible trêveLe Conseil de sécurité des Nations Unies votera ce lundi une nouvelle résolution appelant à une «cessation urgente et durable des hostilités… |
La Palestine reléguée à la «salle d’attente de l’Histoire»18.787 personnes ont été tuées à Gaza dans les raids israéliens depuis le 7 octobre. 50.897 autres ont été blessées. Principal allié d’Israë… |
Gaza : de prison à ciel ouvert à charnier18.608 personnes sont mortes à Gaza. Le nombre de femmes et d’enfants tués par les mois de bombardements et de frappes aériennes de l’armée … |
COP28 : un accord historique pour les participants, une distraction pour les ONGAu terme de 14 jours de négociations difficiles, les 200 pays participant à la 28ᵉ Conférence des Nations unies sur le climat à Dubaï ont ad… |
A Gaza, des civils tués à un rythme historiqueAlors que les appels israéliens ont été renouvelés incitant les résidents de Gaza à évacuer la bande, l'Agence des Nations Unies pour les ré… |
Jour 63 de la guerre à GazaLes combats urbains se poursuivent dans les plus grandes villes de la bande de Gaza et autour de celles-ci. Dans son dernier bilan, le minis… |