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Les immatriculations de véhicules (voitures particulières) ont baissé de 14 % au 1er semestre rompant la trajectoire haussière de ces dernières années. À ce rythme, l’on s’achemine vers une année en berne, ce qui n’était plus arrivé depuis 2013. En l’absence de salon auto, les ventes sont souvent moins dynamiques. À ce facteur s’ajoute l’arrêt du crédit gratuit qui, de l’avis des professionnels, a davantage pesé sur les ventes depuis le début de l’année. Cela dit, cette décision a été prise pour protéger les acheteurs. Les offres à taux zéro ne sont pas totalement transparentes chez certaines enseignes.
Ces pratiques ont justifié l’avertissement de la Banque centrale sur les crédits gratuits. Après le dynamisme de ces dernières années, l’essoufflement des ventes de voitures particulières colle un peu avec les déclarations des ménages sur l’achat de biens durables dans les enquêtes de conjoncture du Haut Commissariat au Plan. Le ralentissement de l’activité économique et les craintes sur le chômage les poussent à reporter les gros achats. Toutefois, l’absence de statistiques fiables sur le marché de l’occasion ne permet pas d’apprécier correctement le comportement des ménages.
Les Françaises ont la côte
L’appétit des ménages pour l’équipement en véhicule ces dernières années a en premier profité aux voitures françaises. Pratiquement, une voiture sur trois est une marque du groupe Renault. Dacia est de loin la voiture la plus commercialisée ces dernières années. La principale raison se trouve dans le prix de ces véhicules. Pour un grand nombre de marocains qui veulent acheter une voiture neuve, la Dacia est la plus accessible. Au premier semestre encore, elle arrive largement en tête avec une part de marché de 30 % avec 21 584 unités écoulées.
Au total, le groupe Renault a vendu 32 832 véhicules entre janvier et juin 2019. Ces dernières années, les ventes ont été dynamiques pour certaines autres marques, mais n’atteignent pas le niveau de Dacia. Aujourd’hui encore, les prix des véhicules neufs sont exagérément élevés. Ce qui oblige beaucoup d’acheteurs à se rabattre sur les voitures d’occasion. Même sur ce marché, les pratiques sont loin d’être organisées donnant lieu à de nombreux abus et escroqueries.
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