Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
En mai, Human Rights Watch (HRW) a révélé que la police de la région chinoise Xinjiang utilisait une application de smartphone pour surveiller les citoyens.
Cette technologie, qui a été conçue poursuivre les anciens détenus ou les personnes poursuivit en justice, signale l’utilisation des applications interdites,dont WhatsApp et Viber.
Récemment, une enquête menée par Motherboard, Süddeutsche Zeitung, The Guardian, The New York Times et NDR, a révélé que cette surveillance par smartphone ne se limitait pas à la population locale.
En effet, les étrangers qui visitent Xinjiang ont été obligés d’installer « l’application malveillante » sur leurs téléphones. Cet outil est par la suite utilisés par les autorités pour extraire tous les messages des utilisateurs ainsi que d’autres types de données.
Au niveau de certains passages frontaliers, les gardes confisquent les téléphones des touristes pour installer le malware, intitulé BXQA ou Feng Cai.
Ces technologies analysent le contenu des appareils et ciblent des fichiers spécifiques, notamment les contenus extrémistes islamiques, les applications du Coran et même la musique d’un groupe de métal japonais.
Ces applications ne fouillent pas aussi profondément que celle utilisée au niveau local, appelée IJOP. Cette dernière permet aux autorités de cette région d’identifier « plusieurs formes de comportement illicite quotidien et non violent, telles que le fait de ne pas être sociale » et les étiqueter comme des comportements suspects.
Cependant, cette dernière application, conçue pour surveiller les téléphones des touristes, semble cibler surtout les visiteurs musulmans.
« Selon les journalistes, la plupart des documents ciblés étaient liés au terrorisme islamique », rapporte The New York Times, notamment le « matériel de recrutement de Daech, les livres écrits par des figures djihadistes… ».
En plus dece type de contenu, l’interdiction concerne aussi « les enregistrements audios du Coran, des livres en arabe ainsi que le livre “Le djihad syrien” du chercheur Charles R. Lister. »
Au nom de la lutte contre le terrorisme islamiste, la région contient depuis quelques années des dizaines de « camps de détentions », dans lesquels des centaines de milliers d’Ouïgours, un groupe ethnique turc, et des minorités musulmanes sont retenus captifs pendant des semaines, voire des mois.
Temps de lecture : 3 minutes
L’INLW condamne les atteintes aux droits des femmes à TindoufLors d'un événement parallèle organisé en marge de la 68e session de la Commission de la condition de la femme de l'ONU, qui s'est tenue du … |
Le bitcoin dans une spirale descendanteLe bitcoin continue sa descente, passant sous la barre des 61.000 dollars et s'approchant du seuil des 60.000 dollars. Une chute qui marque … |