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Khalid Aït Taleb : le Maroc est prêt à accueillir des médecins étrangers

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Le Maroc a juridiquement préparé le terrain pour attirer des médecins étrangers. C’est en tout cas ce qu’a annoncéKhalid Aït Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale, le mardi 23 novembre dans une déclaration à la presse en marge de sa présentation du projet du budget sectoriel du ministère de la Santé pour l’exercice 2022 devant la Commission de l’éducation, de la culture et des affaires sociales. Le recours à des compétences étrangères servira à combler le manque criant dont souffre le Royaume en termesde ressources humaines médicales, explique le ministre. Selon lui, «se limiter aux compétences nationales pour surmonter cette pénurie nécessitera au moins 15 à 20 ans de formation et de travail quotidien». Aït Taleb a indiqué que«le Maroc est à la veille de grands ateliers liés à la généralisation de la couverture sanitaire, qui doit fournir des services aux citoyens. Cela nécessite plus d’équipements, de services et un élément humain qualifié».«L’orientation des médecins étrangers pour travailler au Maroc se basera sur une carte sanitaire régionale, afin d’identifier les zones qui souffrent d’une pénurie importante en nombre de cadres de santé», précise le responsable. Pour rappel, cette décision se conforme aux orientations royales.En effet, en2018, le roi Mohammed VI avait déclaré qu’afin de promouvoir l’emploi, «Nous appelons à examiner la possibilité que certains secteurs et professions, non autorisés actuellement aux étrangers, comme la santé, soient ouverts à des initiatives de qualité et à des compétences de niveau mondial, à condition qu’elles contribuent à un transfert de savoir-faire au pays et à la création d’emplois adaptés aux potentialités de la jeunesse marocaine». Selon le Souverain,cette initiative permettra de créer des «conditions favorables pour amener les compétences marocaines à rentrer travailler au pays et y donner le meilleur d’elles-mêmes. Elle favorisera aussi une concurrence saine et positive qui aura pour effet, à terme, d’améliorer la qualité des prestations».

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