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Cette décision fait pression sur l’Europe afin qu’elle trouve un moyen de contourner les sanctions américaines visant ce pays.
Les déclarations du président Hassan Rouhani interviennent alors que les tensions restent virulentes entre Téhéran et les États-Unis au sujet de l’accord, duquel le président Donald Trump s’est retiré il y a plus d’un an.
Les autorités ont reconnu lundi que l’Iran avait dépassé la limite fixée pour son stock d’uranium faiblement enrichi.
L’augmentation des stocks et de l’enrichissement réduisent le délai, estimé à un an, dont l’Iran aurait besoin pour produire suffisamment de substances pour la production de bombes, ce que Téhéran nie vouloir faire et que l’accord nucléaire visait à empêcher.
L’accord nucléaire iranien l’empêche d’enrichir de l’uranium au-dessus de 3,67 %, ce qui est suffisant pour les centrales nucléaires, mais bien en dessous des 90 % nécessaires pour les niveaux de qualité militaire.
« Pour toutes les quantités que nous voulons, toutes les quantités nécessaires, nous prendrons le contrôle de 3,67 % », a déclaré Rouhani.
« Notre conseil à l’Europe et aux États-Unis est de revenir à la raison et de retourner à la table des négociations », a-t-il ajouté. « Reprenons notre travail dans le respect des lois et des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. De cette manière, nous pouvons tous nous conformer à l’accord nucléaire. »
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