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Voilà aujourd’hui 66 ans que le Maroc a annoncé son indépendance. Cela s’est produit un 18 novembre 1955, deux jours après le retour de feu S.M. Mohammed V de l’exil. Un exil qui aura duré deux ans, deux mois et 27 jours dans la ville d’Ajaccio en Corse (France) et à Antsirabe (Madagascar).
Lors de son arrivée à l’esplanade de la Tour Hassan à Rabat, une foule énorme de personnes attend le roi Mohammed V. «Nous nous réjouissons de pouvoir annoncer la fin du régime de tutelle et du protectorat et l’avènement de la liberté et de l’indépendance», déclara le Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef. «Nous sommes passés de la bataille du petit Jihad à celle du grand Jihad», c’est sur ces termes que le regretté souverain a sensibilisé sa population quant à la construction d’un Maroc moderne et libre. Des valeurs dont a fortement contribué par la suite son fils, feu Hassan II et son petit-fils, le roi Mohammed VI.
«Au terme des négociations, le régime de protectorat prendra fin et le Maroc connaîtra une ère nouvelle, où il examinera sa souveraineté dans le cadre des nouveaux accords et dans un esprit de compréhension et de coopération féconde avec le peuple français», annonça feu Mohammed V. La France continuera de travailler encore quelques mois en collaboration avec le Maroc avant de mettre officiellement fin au protectorat, le 2 mars 1956.
Plus d’un mois plus tard, l’Espagne reconnaîtra également l’indépendance marocaine, mais ne restituera qu’une partie du littoral marocain qu’elle occupait au nord du pays. Il faudra attendre le 6 novembre 1975 et la marche verte menée par feu Hassan II pour que le Maroc récupère définitivement ses «provinces du Sud». La province de Oued Eddahab sera récupérée quant à elle le 14 août 1979.
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Une démocratisation souhaitée et acquise
Lors de son discours de 1955, Mohammed V avait souligné que l’objectif était «la constitution d’un gouvernement marocain responsable et représentatif» qui constitue «une expression authentique de la volonté du peuple». Le Roi avait donc tracé des orientations directes en appelant à la démocratisation et au multipartisme.
Les décennies passèrent et le Maroc évolua sur tous les plans pour devenir aujourd’hui une réelle puissance sur le continent africain. Plusieurs chantiers de grande envergure ont été lancés, jetant ainsi les bases d’une grande modernisation économique.
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Le Roi Mohammed VI poursuit aujourd’hui la marche de ce grand jihad voulu par son grand-père, feu Mohammed V. Un jihad mené avec détermination et dévouement, en érigeant la défense de l’intégrité territoriale du Royaume en tête des priorités et en plaçant le développement socio-économique au cœur des préoccupations nationales.
Rappelons que le 18 novembre est une date symbolique à plus d’un titre puisqu’elle signe aussi le jour de succession au trône du roi Mohammed V à son père, le Sultan Moulay Youssef au trône. Mais la fête de l’indépendance est surtout une occasion de transmettre aux nouvelles générations toute la mesure des sacrifices consentis pour renforcer leur sens patriotique et leur appartenance, et contribuer ainsi positivement au processus du développement du Maroc.
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