Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Le gouvernement de Aziz Akhannouch entame ses premiers pas vers la réalisation des objectifs qu’il s’est tracés. Ce jeudi 11 novembre, Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences, a souligné que l’exécutif entame son action d’accompagnement des jeunes dans le monde de l’emploi et la facilitation de leur intégration économique à travers le programme Awrach.
Ce programme, qui devrait profiter à près de 250.000 personnes en 2022 et 2023, nécessitera une enveloppe budgétaire de 2,25 milliards de DH (MMDH) au titre de l’année 2022. Les chantiers seront lancés en partenariat avec les départements ministériels, les établissements publics, les autorités locales et les collectivités territoriales ainsi quela société civile et les coopératives locales. L’objectif étant de faire face aux répercussions de la pandémie de la Covid-19 sur l’emploi.
Ce programme pourra-t-il être une locomotive pour la relance de l’emploi au Maroc ? Nous avons posé la question à Essaid Bellal, expert en ressources humaines (RH) et fondateur du cabinet Diorh. «Prendre une initiative est toujours une bonne chose, précisément dans les circonstances actuelles, maisil faut qu’il y ait une réelle volonté politique pour la mener à bien et que les contours de cette initiative soient bien préparés», nous explique-t-il.
Lire aussi :Le budget du département de l’Emploi en hausse de 60%
Notre intervenant précise que le financement ne sera pas le seul point décisif dans la réalisation et la réussite de ce programme. «Il y a bien sûr l’aspect financier qui est nécessaire, mais il ne faut pas négliger d’autres points tout aussi importants. L’encadrement, la facilitation des procédures administratives, la qualité de la formation, la sensibilisation par rapport à plusieurs aspects liés au monde des affaires. Tout cela est à prendre en considération», a-t-il précisé.
Concernant l’objectif tracé par le gouvernement, Essaid Bellal affirme que le chiffre importe peu par rapport à la réussite des personnes formées. «J’aurais préféré mettre un objectif de 100.000 et m’assurer de leur réussite, plutôt que d’annoncer 250.000 et n’assurer la réussite que de 25.000, par exemple», a-t-il indiqué.
Enfin, Essaid Bellal insiste sur la préparation minutieuse du programme avant son lancement. Il précise qu’«il faut apprendre à ces personnes à bien définir leur projet, à bien réaliser un business plan et être amené à faire face au monde de l’entrepreneuriat grâce notamment à des formations et un accompagnement».
Lire aussi :ONDH : 28,5% des jeunes sont sans emploi ni formation
L’expert en RH reste tout de même optimiste quant à la réussite de ce programme, car«il sera chapeauté par quelqu’un qui connaît bien ce milieu», nous a-t-il confié.
Rappelons que dans son programme gouvernemental, le chef de l’exécutif, Aziz Akhannouch, a affiché son ambition de créer un million de postes d’emploi nets en l’espace de cinq ans. Un objectif jugé difficilement réalisable par une bonne partie de l’opposition. Le gouvernement actuel pourra-t-il relever ce défi ?
Temps de lecture : 3 minutes
PLF 2025 : nouveau souffle pour la fonction publiqueLe projet de loi de Finances (PLF) 2025 met en lumière plusieurs réformes et ajustements visant à améliorer la gestion des ressources humain… |
PLF 2025 : où en est la dette publique ?Les données du rapport sur la dette publique indiquent une croissance continue. Cette augmentation est due à plusieurs facteurs, dont des dé… |
PLF 2025 : impôt sur le revenu, à quels changements s’attendre ?Cette réforme s’inscrit dans une démarche visant à optimiser le système fiscal du pays, tout en favorisant l’augmentation du pouvoir d’achat… |
Grands axes du PLF 2025 : santé, éducation et emploi au premier planConçu dans un contexte de pressions climatiques, économiques et sociales accrues, le projet de loi de Finances (PLF) 2025 s'inscrit dans une… |
Emploi, pouvoir d’achat, IR… que nous réserve le PLF 2025 ?Le 19 octobre, Nadia Fettah, ministre de l’Économie et des Finances, a présenté le PLF 2025. Entrons directement dans le vif du sujet avec c… |
Marché : la viande toujours en hausseEn observant les prix des légumes cette semaine, on remarque une relative stabilité dans certaines catégories. Mais attention, on dit bien r… |
La vente de Sanofi en France: quel impact sur la fabrication du Doliprane au Maroc?Le Doliprane, dont le principal composé chimique est le paracétamol, est un médicament largement utilisé au Maroc pour traiter des affection… |
Secteur privé : productivité et innovation comme moteurs de transformationLe rapport «Libérer le potentiel du secteur privé marocain» analyse en profondeur la dynamique des entreprises au Maroc et met en lumière le… |