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Le Maroc est régulièrement cité parmi les favoris en Coupe d’Afrique. Force est de constater cependant que le titre se refuse toujours aux Lions de l’Atlas qui, après avoir soulevé le trophée en 1976, s’en sont approchés en 2004 où ils ont buté sur la Tunisie en finale (2-1). Depuis cette date, le Maroc n’a réussi qu’à une seule reprise à sortir de son groupe: en 2017, où les Lions ont été sortis par l’Egypte, future finaliste, dès les quarts de finale.
Cette CAN 2019 est donc l’occasion de redorer le blason national, d’autant plus qu’elle sonne le glas d’une génération. En effet, les Boussoufa, Benatia, El Ahmadi, et autres Da Costa ou Amrabat, la trentaine bien entamée, disputent probablement leur dernière compétition internationale sous le maillot des Lions. C’est donc pour beaucoup, l’occasion de s’inscrire dans la légende de la sélection.
Une préparation délicate
«Nous sommes arrivés en bonne forme. Physiquement, on est prêts. Nous nous sommes bien reposés et on a repris les entraînements», a assuré le sélectionneur des Lions ce samedi en conférence de presse. Mais c’est peut-être dans les têtes qu’il faudra regarder. En effet, le Maroc n’a pas vraiment engrangé de confiance durant les matches de préparation. Ils se sont ainsi inclinés à domicile contre la Gambie (0-1) et la Zambie (2-3), nations même pas qualifiées pour la CAN.
Le groupe a en plus vécu le départ à la dernière minute de l’attaquant Abderrazak Hamdallah. Si le forfait du buteur d’Al Nasr (34 buts en 26 apparitions en championnat cette saison) est officiellement dû à une blessure, des sources médiatiques concordantes font état d’une cohabitation difficile avec une partie du vestiaire. Après cet épisode qui a poussé le sélectionneur à revoir ses plans pour sa liste, Renard entend désormais «oublier cette petite péripétie et se remettre dans un contexte de travail». Ce samedi, il confiait d’ailleurs: «Ce n’est jamais ce qu’on souhaite qu’il se passe. Mais il valait peut-être mieux que ça arrive avant la compétition. Chacun prend ses responsabilités».
L’avenir en suspens
L’autre incertitude concerne l’avenir du technicien français sur le banc des Lions. Interrogé ce samedi, il s’est montré plutôt évasif: « Je sais qu’on attend beaucoup de moi, beaucoup de nous. Restons concentrés sur la compétition, et puis après… Je n’aurai rien à dire d’autre pendant la compétition. J’espère qu’on sera ensemble le plus longtemps possible ». Si cette sortie a un mérite, c’est de rappeler que c’est bien sur le terrain que la réponse aux questions autour de la sélection est attendue. Face à la Namibie, 113e au classement FIFA, les Lions de l’Atlas sont attendus au tournant, eux qui n’ont remporté aucune des rencontres disputées depuis le début de l’année 2019.