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Affaire Brahim Ghali : l’enquête se poursuit

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Brahim Ghali, chef duFront Polisario,aurait été en possession d’une pièce d’identité valide lorsqu’il s’est rendu le 18 avril dernier en Espagne, selon les médias espagnols. La police espagnole a confirmé qu’il a été admis dans un hôpital de Logroño sous la fausse identité de « Mohamed Benbatouche », mais elle a également indiqué qu’il était en possession d’une carte d’identité espagnole valide portant son nom légal, délivrée en 2006 et renouvelée en 2016. Cette carte indiquait que son adresse d’origine est Smara.Ces informations ont été communiquées par le Commissariat général de la police dans un courrier adressé à l’Audience nationale espagnole. La lettre précise également que Ghali est enregistré dans le système espagnol de numéros d’identification étrangers.

L’avocat espagnol Antonio Urdiales, qui a déposé une plainte contre le leader séparatiste pour utilisation de faux documents lors de son voyage en Espagne, a souligné que l’entrée de ce dernierdans le payspour renouvelersa carte d’identitéen 2016 coïncidait avec son inculpation formelle pour génocide. Ces accusations sont intervenues après sa prétendue « investiture » contestée en tant que pseudo président de la fantomatique « République arabe sahraouie démocratique ».

Par ailleurs, dans une correspondance adressée au 7e tribunal d’instruction de Saragosse, Urdiales a demandé de saisir les dossiers relatifs à la délivrance des pièces d’identité de Ghali. L’avocat a également proposé que le juge ordonne aux responsables militaires de la base aérienne de Saragosse de lancer une investigation pour déterminer si la police «contrôlait l’accès aux installations militaires de la base» et si elle était présente lorsqu’une ambulance est arrivée pour transporter Ghali depuis l’avion algérien. Enfin, il a exigé que l’on enquête sur le personnel responsable de la zone de sécurité etqu’on identifie ses membres par nom et fonction.

Urdiales, ainsi que plusieurs autres militants des droits de l’homme, a précédemment exprimé son inquiétude quant au fait que l’Espagne n’a pas poursuivi le chef du Polisario pour des accusations de violations des droits de l’homme et pour avoir présenté une fausse identité pendant son séjour dans le pays. Brahim Ghali a quitté la péninsule ibérique en juin après avoir passé plusieurs mois dans un hôpital pour des traitements contre la Covid-19. Après le refus d’un juge de le traduire en justice, l’Espagne a permis à ce dernier de renter à la capitale algérienne.

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