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Une étude réalisée par le Conseil national de la presse (CNP) sur le statut de la presse au Maroc a été présentée ce mercredi 5 mai 2021 à Rabat. Cette dernière qui porte sur un échantillon de 2.451 journalistes sur un total de 3.150 journalistes ayant obtenu la carte de presse nationale vise à fournir une base de données qui servirait de plateforme pour améliorer le statut des journalistes et développer le secteur.
70% des journalistes au Maroc sont des hommes
Premier indicateur de l’étude, une dominance de la gent masculine sur le secteur. Ainsi, les hommes représentent 70% des journalistes en fonction contre 30% pour les femmes. En ce qui concerne la répartition par âge, l’étude montre que les jeunes entre 30 et 40 ans représentent le pourcentage le plus élevé du nombre total de journalistes (31%), suivi des 50-60 ans (26,36%), des 40-50 ans (25,79%), des 20-30 ans (13,14%) et des 60-70 ans (3,39%).
Plus de 64,4% des journalistes disposent d’une licence au moins (master et doctorat inclus). Le reste de la tranche (35,6%) ne dispose pas d’une licence. L’étude précise que la grande partie de cette tranche travaille sur le volet technique, réalisation, caméramans…, etc.
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Plus des ¾ du corps médiatique marocain (76,5%) réside dans deux régions du royaume (Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra). Le reste est réparti ainsi : 6,45% dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, 3,71% dans la région de Fés-Meknes, 3,02% dans la région de Marrakech-Safi, 2,12% dans la région Laâyoune-Sakie El Hamra, 1,88% à l’Oriental, 1,84% dans la région de Souss-Massa et 1,35% dans la région Beni Mellal-Khénifra.
Concernant l’ancienneté, 56,3% des journalistes ont moins de 10 ans d’ancienneté dans le domaine, 24,2% ont entre 10 et 20 ans d’ancienneté et 19,5% ont plus de 20 ans d’ancienneté.
10.121 DH, salaire moyen des journalistes au Maroc
L’étude rapporte que le salaire moyen des journalistes dans l’ensemble du pays est de 10.121 DH par mois. La tranche la plus importante soit (23,4%) des journalistes marocains touche entre 4.000 et 6.000 DH. 22,4%, perçoivent entre 6.000 et 8.000 DH, tandis que 13,9%, des salaires varient entre 8 000 et 10 000 DH. Aussi, 28,2% des journalistes ont un salaire supérieur à 12.000 DH.
Les salaires moyens par fonction et poste de responsabilité sont les suivants: rédacteur en chef (14.627 DH), directeur de publication (12.366 DH), secrétaire de rédaction (11.557 DH), journaliste (9.420 DH), photographe-caméraman (8.075 DH), stagiaire (6.592 DH).
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Contactée par LeBrief.ma, Hanane Rihab, vice-présidente du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) et députée de l’USFP, a souligné qu’il y a une grande disparité dans les salaires entre le privé et le public. «Le salaire moyen de 10.121 DH ne reflète pas vraiment la réalité des choses surtout dans la presse écrite et numérique du secteur privé. Les salaires sont catastrophiques dans ce secteur, il aurait mieux valu faire la part des choses et séparer le secteur privé, du public dans cette étude».
L’étude souligne que le salaire moyen dans le secteur public est de 11.581 DH, tandis qu’il est de 9.419 DH dans le privé, soit une différence de 23%. Rappelons que c’est la première fois qu’une étude aussi riche et complète est publiée pour le secteur de la presse au Maroc. De bon augure pour la suite.
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