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Il reste moins de deux mois avant les élections professionnelles. Un rendez-vous très important pour le renouvellement des instances. L’enjeu est grand. 20 sièges sont à pourvoir à la Chambre des conseillers. Toutes les entreprises comptant dix salariés et plus sont concernées. Ces dernières sont tenues par la loi de participer à ces élections. Ce n’est donc pas un choix, mais une obligation juridique.
Un site en ligne pour organiser les élections du privé
Le ministère du Travail et de l’Insertion professionnelle a annoncé ce mercredi le lancement d’un site en ligne spécial pour les élections des délégués des salariés du secteur privé. En plus du cadre juridique régissant les élections pour l’année 2021, le site www.travail.gov.ma intègre plusieurs informations liées à ce processus, les conditions d’éligibilité à la candidature et la liste actualisée des établissements employant au minimum dix salariés, classés en fonction de leur répartition géographique.
Le site rentre dans le cadre de l’effort ministériel visant à faciliter l’accès à l’information, garantir l’égalité des chances et la transparence des processus électoraux.
Ci-dessous, des dates clés de l’organisation de ces élections :
Les syndicats recommandent le report des élections à une date ultérieure
L’Organisation démocratique du Travail (ODT) a souligné que les dates proposées en juin ne sont pas idéales pour la bonne tenue de ces élections. L’ODT avance que l’état d’urgence sanitaire se poursuivra au moins jusqu’au 20 mai, ce qui va empêcher les centrales syndicales et les candidats aux élections de bien se préparer et de tenir leurs campagnes électorales. L’organisation assure qu’il faut au moins 45 jours avant le jour J, pour la préparation des listes des candidats, la présentation des candidats et la prise de contact avec les électeurs. De plus, elle souligne que cette date coïncide avec la période des examens dans l’enseignement, ce qui risque d’être perturbant pour les candidats de ce secteur, dont les enfants auront des examens à passer. L’ODT recommande de programmer ces élections après la levée de l’état d’urgence sanitaire.
De son côté, la Confédération démocratique du Travail (CDT) a indiqué avoir appelé le ministère à maintes reprises à la révision du cadre juridique de ces élections. En vain. Selon la CDT, le dispositif législatif des élections professionnelles, adopté en 1997 suite au premier dialogue social de 1996, est dépassé et ne répond plus aux changements que connaît le monde du travail.
“Une étape importante pour renforcer la démocratie professionnelle”
Mohamed Amekraz, ministre du Travail et de l’Insertion professionnelle, a souligné ce mercredi que les élections des délégués des salariés sont «une étape importante pour le renfoncement de la démocratie représentative professionnelle et la consolidation de la culture d’entreprise citoyenne». Il a également mentionné que «les délégués des salariés sont devenus un pilier fondamental du système d’organisation de la relation de travail, dès lors qu’ils s’impliquent dans la gestion de l’entreprise et contribuent au développement et à l’amélioration des relations professionnelles et au règlement des conflits de travail».
Concernant les moyens mis en œuvre pour réussir cette opération, le ministre a souligné que des commissions de commandement et de suivi aux niveaux central et régional ont été créées et seront chargées de former les inspecteurs de travail et les responsables des services régionaux et provinciaux du ministère.
Rappelons que le PAM a reçu le plus grand nombre de votes lors des élections professionnelles de 2015 (18%), suivi de l’Istiqlal (16%), du RNI (15%), du MP (9%), du PJD, (9%), de l’USFP (7,5%) et du PPS (5%).
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