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Ce lundi 12 avril, la République islamique d’Iran a annoncé rompre «tout dialogue sur les droits humains» avec les Vingt-Sept ainsi que la «coopération résultant de ce dialogue, en particulier (en matière de) terrorisme, (de lutte contre le trafic de) drogue, et des réfugiés». Ceci intervient en représailles aux nouvelles sanctions annoncées par l’Union européenne (UE) à l’encontre de huit responsables iraniens, accusés d’avoir joué un rôle dans la répression violente de manifestations en novembre 2019. Les sanctions, qui consistent en une interdiction de voyager et un gel des avoirs, ont été condamnées «fermement» par Téhéran.
Dans un communiqué, Saïd Khatibzadeh, porte-parole de la diplomatie iranienne, a indiqué : «il convient assurément de rejeter de telles actions de la part de ceux qui prétendent de façon mensongère être les champions des droits humains, les mêmes qui, pour des motifs politiques, sont non seulement restés muets face à la violation des droits du peuple iranien sous le régime des sanctions illégales imposées par les États-Unis (…), mais ont aussi coopéré avec eux».
Notons que ces tensions interviennent dans un contexte sensible, puisquela diplomatie européenne tente de relancer l’accord sur le programme nucléaire iranien, signé en 2015 entre les grandes puissances mondiales et Téhéran.
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