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Ce dimanche 28 mars, deux assaillants appartenant à un groupe extrémiste pro-Daech ont perpétré un attentat suicide contre la cathédrale de Makassar, situé sur l’île de Sulawesi, à l’est de l’Indonésie, où ils ont fait exploser un engin artisanal. Il s’agit de la première opération du genre depuis presque deux ans dans l’archipel. Cette attaque, qui a fait au moins 20 blessés, s’est produite après la messe des Rameaux. Les deux kamikazes, un homme et une femme, ont été tués alors qu’ils pénétraient à moto dans l’enceinte de l’édifice. L’attentat de dimanche a été qualifié d’«acte de terreur» par le président Joko Widodo.
Même si l’attentat n’a pas été revendiqué, les équipes de Listyo Sigit Prabowo, le général de police chargé de l’enquête, ont confirmé que l’un des deux auteurs est un homme appartenant à l’organisation Jamaah Ansharut Daulah (JAD). Cette dernière avait déjà mené un attentat sanglant en 2018 contre une église à Surabaya. «Ce groupe fait également partie ou est lié à celui qui a mené une attaque à la bombe à Jolo aux Philippines», a indiqué le chef de la police nationale.
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