Temps de lecture : 2 minutes

Accueil / Culture / L’emblématique Mohamed Ismaïl a tiré sa révérence

L’emblématique Mohamed Ismaïl a tiré sa révérence

Temps de lecture : 2 minutes

En Bref

Temps de lecture : 2 minutes

Le cinéaste et scénariste marocain Mohamed Ismaïl est décédé le samedi 20 mars à Casablanca à l’âge de 70 ans des suites d’une longue maladie, a annoncé sa famille. Cette autre étoile du cinéma marocain qui vient de s’éteindre a su de par sa passion traduire dans ces œuvres les rapports humains dans leur complexité, leurs nuances et leur violence.

Temps de lecture : 2 minutes

Une autre étoile du cinéma marocain s’est éteinte ce weekend. Il s’agit du cinéaste et scénariste marocain Mohamed Ismaïl, né en 1951 à Tétouan. Ce dernier, qui nous a quittésaprès une longue maladie, s’était consacré corps et âme à sa passion pour le cinéma afin de mettre la lumière sur les rapports humains dans leur complexité, leurs nuances et leur violence. C’est ainsi qu’après avoirrejoint la télévision marocaine en 1974, où il a produit et réalisé plusieurs films, émissions de télévision et pièces de théâtre, il a choisi de poursuivre une carrière dans l’écriture scénaristique et la réalisation, et ce au détriment de ses finances et de sa santé.

Malgré les modestes budgets que lui octroyait le Fonds de soutien du Centre cinématographique marocain (CCM), il a réussi à remporter plusieurs prix nationaux et internationaux. Il a décroché le trophée du meilleur scénario au Festival du film indépendant de Bruxelles pour son film « Ici et là », l’Étoile d’or du meilleur téléfilm pour « Allal al Kalda » et le prix du réalisateur et le grand prix du Festival international de la télévision arabe au Caire.

Peu loquace, Mohamed Ismaïl a su, au-delà des consécrations professionnelles, gagner le respect et l’amour des réalisateurs de l’ancienne et de la nouvelle génération, ainsi que l’admiration de l’ensemble des acteurs du secteur cinématographique et télévisuel marocain et étranger.De plus, son dernier film « La Mora, l’amour en temps de guerre » a surpris plus d’un à la 2e édition du Festival national du film à Tanger, qui lui a valuune large ovation des cinéphiles et de ses confrères.

Cet artiste, très regretté, a réalisé plusieurs longs-métrages, notamment « La Mora, l’amour en temps de guerre » (2020), »Des… Espoirs » (2015), »Awlad lablad » (2010), »Adieu mères » (2007), »Ici et là » (2004), »Allal al Kalda » (2003), »Amwajo el barr » (Les Vagues du rivage – 2001), »Et après... » (2000), et »Aouchtam » (1996).

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 2 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Subvention à la culture : prolongation du délai de dépôt des candidatures

Le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication a décidé de prolonger le délai de dépôt des candidatures pour son programm…

Concert de Badr Rami à Casablanca: soirée musicale andalouse avec l’Association marocaine

Casablanca s'apprête à vivre une soirée mémorable le samedi 23 Mars, grâce à l'Association Marocaine de la Musique Andalouse en partenariat …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire