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C’est un coup porté aupluralisme de la presse marocaine. Après 14 ans d’existence, le quotidien arabophone Akhbar Al-Yaoum cessera d’être publié. C’est ce qu’a annoncé, ce dimanche 14 mars, Tawfik Bouachrine, fondateur de ce journal, qui fait partie des quotidiens les plus réputés de la place. L’annonce a été faite sur les réseaux sociaux officiels de Bouachrine, actuellement incarcéré pour « violences sexuelles ». Pour rappel, il a été condamné à une peine de 15 ans de prison pour traite d’êtres humains, abus de pouvoir à des fins sexuelset viol et tentative de viol.
Selon Bouachrine, l’arrêt est justifié par le harcèlement continu dont a été victime le journal, l’embargo publicitaire recensé par le quotidien ainsi que l’absence d’un soutien étatique. En revanche, les journalistes et salariés du groupe estiment que cet arrêt est dû aux nombreuses failles en termes de gestion administrative et financière. De son côté, le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) a exprimé sa surprise face à cette annonce unilatérale et sans préavis.
LeBrief.ma se joint aux journalistes et salariés de Media 21, entreprise éditrice d’Akhbar Al Yaoum et regrette la disparition d’un journal représentatif d’une presse pluraliste, une presse garante du débat public, d’une diversité d’opinions et du bon fonctionnement de la démocratie. Un journal qui meurt est une autre feuille de l’arbre de la démocratie qui tombe.
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