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Le constructeur américain a réduit les tarifs de ses modèles de voitures les plus vendus en Europe (sauf en Belgique) pour la deuxième fois cette année. Ce mouvement de baisse pourrait rééquilibrer, voire métamorphoser, un marché de la voiture électrique sur lequel les constructeurs ont jusqu’ici imposé leurs conditions.
Cette modification permanente des tarifs des Tesla est très déstabilisante pour le secteur, qui n’y est pas habitué, indique Philippe Houchois, global auto analyst à la banque Jefferies : «Normalement, les ajustements des prix sont le fait de remises consenties par les concessionnaires. Les tarifs négociés chez les concessionnaires sont privés». Tout le contraire de Tesla qui vend ses modèles en direct. Les changements tarifaires sont donc publics.
De son côté, la Chine, en avance dans la mobilité électrique, damne le pion aux constructeurs étrangers à la traîne dans ce secteur.
«C’est un avertissement», a admis Fabrice Cambolive, patron de la marque Renault, à la publication spécialisée Automotive News Europe. «Nous allons analyser pays par pays, marché par marché, quel niveau de compétitivité nous devons atteindre pour rester dans le match», a-t-il poursuivi.
Les marques européennes vont-elles pouvoir s’aligner ?
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