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Venezuela : «oui» à l’intégration de l’Essequibo

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95% des Vénézuéliens ont voté «oui» dimanche à l’intégration de la région de l’Essequibo, un territoire riche en pétrole sous administration de l’État voisin Guyana. Au cours de la journée, les journalistes de l’Agence France-Presse (AFP) à Caracas, à Ciudad Guayana, capitale de la région vénézuélienne limitrophe de l’Essequibo, ou à San Cristobal (Sud-Ouest), n’avaient constaté qu’une affluence modérée dans les bureaux de vote. Le CNE a déclaré que le scrutin avait recueilli près de 10,5 millions de «votes». Quelque 20,7 millions de Vénézuéliens étaient appelés aux urnes.

Ce chiffre du nombre de votes, sans annonce officielle de la participation, a généré une polémique, l’opposition accusant le pouvoir de tenter de masquer un fort taux d’abstention et soulignant que 10,5 millions «de votes» ne signifiaient pas 10,5 millions de votants. Henrique Capriles, deux fois candidat de l’opposition à la présidentielle, a relayé sur X un chiffre de «2.110.864» votants, chacun ayant droit à jusqu’à cinq votes, un «échec retentissant» selon lui. «Il est très difficile de comprendre de tels résultats», a, quant à lui, déclaré Luis Vicente León, directeur de l’institut de sondage Datanalisis.

Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, s’est félicité d’une victoire «écrasante». «Nous avons réalisé les premiers pas d’une nouvelle étape historique dans la lutte pour ce qui nous appartient, pour récupérer ce que les libérateurs nous ont laissé», a-t-il estimé. «L’Essequibo est à nous», proclamait le slogan officiel placardé partout dans les rues.

Caracas a assuré qu’il ne cherchait pas un motif pour envahir la zone, comme le craint à terme le Guyana, où des milliers de personnes, dont beaucoup agitaient des drapeaux ou portaient des tee-shirts «L’Essequibo appartient au Guyana» ont formé des chaînes humaines le long des routes du pays pour montrer leur attachement à ce territoire.

«Je tiens à assurer aux Guyaniens qu’il n’y a rien à craindre dans les heures, les jours et les mois à venir», a affirmé Irfaan Ali, le président du Guyana, sur Facebook dimanche. «Nous travaillons vingt-quatre heures sur quatre heures pour veiller à ce que nos frontières restent intactes. Notre première ligne de défense est la diplomatie et nous sommes dans une position très, très forte», a-t-il ajouté, assurant que le pays avait un vaste soutien international.

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