Temps de lecture : 5 minutes

Accueil / Société / Transport urbain : les Casablancais n’en peuvent plus des travaux

Transport urbain : les Casablancais n’en peuvent plus des travaux

Temps de lecture : 5 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 5 minutes

Qualifiée par les Casablancais de ville aux travaux éternels, la métropole est devenue invivable pour ceux qui y résident. Partout des travaux, des routes déviées, des embouteillages… En cause, le non-respect des délais prévus par le Conseil de la ville et par les sociétés en charge des projets. Le point.

Temps de lecture : 5 minutes

À l’approche de la rentrée, la situation du trafic dans la métropole connaît une détérioration inquiétante, avec des routes congestionnées et des embouteillages gigantesques qui se forment tant aux heures de pointe qu’en dehors. Ces maux, source de frustration pour les automobilistes et les commerçants casablancais, trouvent leur origine dans les retards persistants des travaux en cours. Le Conseil de la ville annonce des dates de livraison des projets en cours, mais qui ne sont jamais respectées. À titre d’exemple, le busway qui devait accueillir ses premiers passagers au mois de juillet est toujours en phase de tests. La période de marche à blanc s’éternise au grand dam des citoyens.

La ligne Casabusway BW1 connectera le quartier Salmia à Lissasfa en desservant le quartier Al Laymoun et les boulevards Al Qods, Mohammed VI, Moqdad Lahrizi et Al Joulane. Elle comptera 20 stations voyageur le long de 12,5 km d’itinéraire et offrira 2 points de correspondance avec les lignes de Casatramway T1, station Lissasfa et T3 en cours de construction. Quant à la ligne Casabusway BW2, elle s’étend sur une longueur d’environ 12 km, comportant 22 stations voyageur. Elle reliera le quartier Errahma au Rond-point Oulmès situé boulevard Ghandi à travers la Route provinciale 3014 et les bvds Moulay Touhami et Yacoub Al Mansour. Cette ligne sera dotée d’un point de correspondance avec la ligne tramway T2, station Place Financière.

Rmili se justifie

Dans une sortie médiatique juste avant la période estivale, la mairesse de Casablanca, Nadia Rmili, s’était justifiée concernant les retards des chantiers de tramway et de busway. Elle avait affirmé que les travaux se poursuivent sans relâche, mais diverses étapes doivent être franchies avant la finalisation des chantiers. Et d’ajouter que d’ici 2024, tous les moyens de transport prévus pour Casablanca seront en place…

Une étape cruciale a été franchie dans le projet du tramway de Casablanca avec le début des essais de la nouvelle flotte de Casatramway. Selon un communiqué émanant de la société de développement local Casa Transport, depuis le 12 juillet, une rame de la flotte nouvellement conçue est entrée en action sur la section énergisée de la ligne T3, entre le Centre de maintenance (CDM) d’Al Hantat et la station Hay Al Wahda Terminus, couvrant une distance initiale d’environ 1 km.

Le déploiement de cette première rame s’inscrit dans le cadre des tests rigoureux qui seront effectués sur l’ensemble de la flotte composée de 40 rames de tramway. Ces essais sont planifiés au fur et à mesure de la réception des rames. Leur succès déterminera leur aptitude à prendre en charge le service commercial sur les lignes T3 et T4 du réseau de tramway de Casablanca, comme l’a souligné la même source.

Phase finale pour les lignes T3 et T4 du tram

Ce n’est cependant que le début de l’histoire, car la nouvelle flotte de Casatramway vise à étendre sa couverture jusqu’au boulevard Idriss El Harti, marquant ainsi un progrès significatif dans l’expansion du réseau de transport public de la ville. Par ailleurs, les travaux de construction des lignes T3 et T4 du Casatramway atteignent leur phase finale, marquant une étape majeure dans la réalisation de ce projet ambitieux. Actuellement, selon Casa Transport, les travaux de plateforme et de voie ferrée ont été accomplis sur 25,5 km de la trajectoire totale de 26 km. De plus, les aménagements urbains associés sont presque achevés à hauteur de 81%, confirmant la progression constante vers la réalisation complète de ces lignes essentielles.

La ligne T3, d’une longueur de 14 km comporte 20 stations. Elle dessert les axes : Bvds Abdelkader Essahraoui, Idriss El Allam, Idriss Harti, Mohammed VI, Place de la Victoire, Mohammed Smiha, Gare Casa Port. Pour ce qui est de la ligne T4, elle compte 19 stations sur une longueur de 12,5 km. Elle dessert les axes : Bvds Okba Ibnou Nafiaa, Idriss al Harti, Idriss El Allam, Forces Auxiliaires, Boulevard du Nil, Anoual, 10 Mars, Oulad Ziane, Place de la Victoire, Rahal Meskini, Allal El Fassi, Parc de la Ligue Arabe.

D’ici 2024, les résidents de la métropole sont appelés à faire preuve de résilience, en espérant que ces désagréments prendront fin une fois les travaux achevés, prévus pour décembre 2023. Il est à noter que les travaux d’aménagement de la Place de la Victoire tournent au ralenti. Cette place deviendra un point d’ancrage pour ces lignes ainsi qu’une station de taxis et une station de bus. L’aménagement privilégiera les piétons, visant à assurer une circulation fluide entre les gares de tramway. Une identité visuelle renouvelée donnera à la Place de la Victoire une ambiance plus apaisée, verdoyante et inclusive, pour le bien-être de tous. Inchaa Allah…

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 5 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité


Et sur nos réseaux sociaux :

Transport urbain

Classe moyenne : doucement mais sûrement ?

Le rapport de Policy center for the new South (PCNS) est tombé. La classe moyenne semble prendre du galon au Maroc. Loin de l’image qu’on vo…
Transport urbain

Myanmar : l’histoire de ces Marocains séquestrés

Attirés par des offres alléchantes, des jeunes ont suivi un itinéraire qui les a conduits de la Malaisie à la Thaïlande, avant d'atteindre M…
Transport urbain

AstraZeneca, que devons-nous craindre ? Dr Tayeb Hamdi répond

L’entreprise AstraZeneca a admis que son vaccin pourrait, dans des cas extrêmement rares, entraîner un effet indésirable appelé syndrome thr…
Transport urbain

ICF Maroc : un regard exclusif sur l’évolution du coaching professionnel

La Fédération internationale du coaching professionnel (ICF), présente dans plus de 140 pays et regroupant environ 60.000 coachs certifiés à…
Transport urbain

Migration : le Maroc, point de départ… et de chute ! (Rapport)

La migration en Afrique n’est pas toujours celle que l’on croit. Elle ne se fait pas que dans un seul sens. Si le Maroc a accueilli bon nomb…
Transport urbain

Le CESE trace une voie d’inclusion pour les jeunes NEET Marocains

Dans le cadre d'une récente rencontre dédiée à la présentation des résultats de son avis intitulé "Les jeunes NEET : Quelles perspectives d'…
Transport urbain

Surpopulation carcérale : le malaise des prisons marocaines

La situation des prisons au Maroc suscite de plus en plus d'inquiétudes en raison d'une surpopulation carcérale persistante. Malgré les effo…
Transport urbain

Secteur immobilier : bilan et critiques du programme «Daam Sakan»

Dans le contexte économique tendu qui affecte le Maroc, le secteur immobilier montre des signes de ralentissement. Néanmoins, le gouvernemen…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire