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Le Parti de l’Istiqlal est plongé dans une crise sans précédent. Il est en effet confronté à des scissions et des rivalités politiques qui ébranlent sa stabilité. Cette situation découle d’une affaire de « diffamation et d’extorsion » qui a éclaté récemment.
Rafia Mansouri, ancienne parlementaire indépendante et actuelle vice-présidente du conseil régional de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, aurait déposé plainte contre Noureddine Madiane, président de l’Istiqlal à la Chambre des représentants. Elle l’accuse de « diffamation et d’extorsion ».
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« Diffamation et extorsion »
La plainte de Mansouri fait suite à la diffusion d’un enregistrement audio attribué à Madiane. Dans cet enregistrement, il aurait prétendument affirmé avoir eu des relations sexuelles avec Mansouri. Il l’aurait par la suite contraint à subir des avortements, et l’aurait menacée de publier des vidéos compromettantes la mettant en scène nue et dans des situations indécentes afin de la pousser à démissionner du parti.
Face à cette crise, Yasmina Baddou, ancienne ministre de la Santé et ex-dirigeante de l’Istiqlal, a exprimé sa consternation sur Instagram. Elle a appelé à la « suspension » de Noureddine Madiane, soulignant ainsi l’ampleur du désarroi au sein du parti.
Cette affaire secoue profondément le Parti de l’Istiqlal et met en lumière les tensions internes qui le traversent. Elle soulève également des questions sur la gouvernance et la cohésion au sein de la formation politique, alors que des voix s’élèvent pour demander des mesures disciplinaires à l’égard de Madiane.
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