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Santé : la jeunesse au cœur des politiques publiques

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La jeunesse représente un réel potentiel pour le développement humain du Maroc. Plaidant pour une amélioration des systèmes de santé et de protection sociale, les jeunes ont enfin une attention particulière. Le point sur l’intérêt que porte le ministre de la Santé et de la Protection, Khaled Aït Taleb, à cette frange de la population.

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Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khaled Aït Taleb, a indiqué que l’investissement dans la santé des jeunes et des moins jeunes est rentable. Il est peu couteux et augmente également leur valeur ajoutée. Le responsable a souligné que les autorités sanitaires accordent un intérêt particulier à la santé des adolescents et jeunes. L’objectif est, en effet, d’assurer leur insertion dans la vie socio-économique. À rappeler que la précarité sociale de cette catégorie s’est accentuée, notamment depuis la crise sanitaire.

Lors de sa présentation devant les membres du groupe économique de travail thématique chargé de l’évaluation des politiques publiques relatives à la jeunesse, à la Chambre des conseillers, le ministre s’est attardé sur la contribution de son département dans la qualification et l’intégration des jeunes dans la vie économique. La tutelle assure en ce sens une réponse multidimensionnelle, en s’appuyant sur la coordination des efforts de toutes les parties prenantes. Et ce, pour soutenir cette catégorie sociale, l’encourager à participer activement à la dynamique de développement en cours dans le Royaume et préserver son droit à la santé.

À préciser qu’en décembre 2021, le rapport de l’Observatoire national du développement humain (ONDH)  a révélé que les jeunes Marocains aspirent à une autonomie économique, une amélioration des systèmes de santé et de protection sociale et à un meilleur niveau d’éducation. Avec l’appui du PNUD, ce rapport intitulé « Être jeune au Maroc de nos jours » a montré comment la situation des jeunes au Maroc a évolué ces dernières années. Les résultats de cette enquête ont révélé que «le Maroc a connu une dynamique de développement humain importante depuis le début des années 1990. Cette dernière a connu un ralentissement, affectée par les déperditions scolaires et par la modestie des niveaux de revenu et d’insertion sociale des jeunes. Ce ralentissement s’est senti davantage depuis 2016 et s’est accentué au cours de l’année 2020 sous l’effet de la crise sanitaire sur la croissance économique, le niveau d’emploi et les revenus des ménages dépendants».

Lire aussi : Les futurs médecins face à une situation sociale difficile

Les solutions mises en place par le ministère

L’investissement dans la santé des jeunes, qui représentent un tiers de la population marocaine, est susceptible de créer plus de richesse, précise Khaled Aït Taleb. La santé est une condition sine qua non pour améliorer la rentabilité et augmenter la valeur ajoutée des jeunes. En outre, il a fait savoir qu’elle contribue dans la lutte contre la déperdition scolaire et l’amélioration des résultats des apprenants.

S’agissant de l’approche à adopter, la tutelle cherche à renforcer la couverture sanitaire et sociale au profit des jeunes. Le département est en phase de soutenir la qualification des jeunes, en leur apportant les soins adaptés. Selon Aït Taleb, ces instructions seront mises en place conformément aux orientations du roi Mohammed VI. Aussi, le département veille à l’élaboration du programme national de santé scolaire et universitaire. Il comprend plusieurs activités, programmes et services fournis au sein des établissements d’enseignement, afin de consolider la santé des étudiants.

Le ministre a également noté que son département se penche sur l’activation de la dimension sociale, par le biais d’un certain nombre d’approches participatives avec tous les acteurs concernés. Pour les chantiers sectoriels, ces derniers sont en cours de réalisation.
Enfin, le département de la Santé prévoit une convention-cadre intersectorielle relative à la santé scolaire et universitaire, ainsi que la promotion des jeunes. Les départements concernés par ce partenariat sont : le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des sports, le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la communication, le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du développement social et le ministère des Habous et des affaires islamiques.

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