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Les soutiens au plan d’autonomie du Sahara augmentent et gagnent chaque jour en notoriété. Plusieurs pays ont récemment renouvelé leur soutien à la proposition marocaine, considérée comme la solution la plus sérieuse, réaliste et crédible au conflit qui dure depuis plus de quatre décennies.
C’est le cas de la Serbie qui a réaffirmé sa position lors d’un entretien téléphonique entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et son homologue serbe, Ivica Dačić.
Le chef de la diplomatie serbe a réitéré «le soutien de son pays aux efforts des Nations Unies pour parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara, dans un esprit de réalisme et de compromis, et dans le plein respect des résolutions pertinentes de l’ONU».
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Pour sa part, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a fait savoir que son pays adopte «une attitude positive», en considérant l’initiative marocaine d’autonomie comme «la base la plus sérieuse, réaliste et crédible pour la résolution du différend», relevant que les États-Unis, la communauté internationale et les principaux pays européens soutiennent le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007.
Le Chili s’ajoute aussi à la liste des pays qui soutiennent l’initiative marocaine d’autonomie. Dans une déclaration livrée à la presse à l’issue de ses entretiens avec Nasser Bourita, le président de la Commission des relations extérieures au Sénat chilien, Francisco Chahuá, a réaffirmé son soutien «indéfectible» à l’initiative marocaine d’autonomie proposée par le Royaume en vue de parvenir à une solution définitive au différend régional autour du Sahara.
«Le Chili a une position indéfectible en ce qui concerne le soutien à l’intégrité territoriale du Maroc. Il s’agit d’une question de principe de sa politique étrangère, qui reste inchangée et qui constitue une des constantes des gouvernements démocratiques de notre pays», a-t-il souligné.
M. Nasser Bourita a reçu, aujourd'hui à Rabat, une délégation parlementaire chilienne, conduite par le Président de la Commission des Relations Extérieures du Sénat chilien, M. Francisco Chahuán.@chahuan pic.twitter.com/heT9zI4wKv
— Maroc Diplomatie 🇲🇦 (@MarocDiplomatie) June 26, 2023
Guterres déplore le blocage du processus politique
Enfin, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est également exprimé récemment sur la question du Sahara. C’était en marge du sommet sur le climat pour un pacte financier mondial, organisé à Paris, le 22 et 23 juin dernier.
Guterres a partagé pendant plus d’une heure, avec les enseignants et étudiants de ce prestigieux institut, ses convictions et visions sur les questions internationales de l’heure, dont celle du différend créé autour du Sahara. Il a d’abord déclaré que I’ONU n’avait aucun rôle dans le blocage de la résolution du conflit au Sahara et que la question n’est pas gelée par les Nations Unies, mais plutôt par ceux qui entravent le dossier, dans une allusion claire à l’Algérie.
Le SG de l’ONU a aussi ajouté que le Sahara a été décolonisé pacifiquement en 1975, suite à un accord tripartite entre l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie, alors que le Polisario était encore inconnu.
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