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Le programme d’aide au logement au Maroc, lancé en début d’année par le ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, a suscité un fort engouement avec plus de 65.000 demandes soumises via la plateforme « Daam Sakane » jusqu’au 19 avril 2024. Les statistiques montrent que 80% des demandes proviennent de résidents nationaux et 20% des Marocains résidant à l’étranger (MRE), avec une majorité masculine parmi les bénéficiaires. Plus de 8.500 demandeurs ont déjà bénéficié de cette aide, illustrant la réactivité du programme face à la demande urgente de logements abordables.
Doté d’un budget annuel de 9,5 milliards de dirhams, ce programme vise à dynamiser un secteur immobilier représentant 6,6% du PIB national, tout en luttant contre la spéculation foncière. Son efficacité est régulièrement évaluée lors de réunions avec les acteurs du secteur immobilier et financier. Cependant, malgré des résultats encourageants, le défi de répondre à la demande croissante demeure, notamment en veillant à ce que les fonds soient utilisés de manière transparente et efficace, et en ciblant les populations les plus vulnérables.
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Le déficit en logement
Sur le plan social, le programme promet une réduction du déficit en logements, une accessibilité financière élargie, la création d’emplois et l’amélioration des infrastructures locales. Sur le plan économique, il devrait stimuler le secteur de la construction, contribuant ainsi à la croissance du PIB et à la création d’opportunités d’investissement. Les agences régionales d’urbanisme et d’habitat sont présentées comme des partenaires clés pour la réalisation des projets de construction, bien que certaines voix craignent une bureaucratie accrue.
Le programme vise également à restructurer le marché foncier en contrôlant la spéculation, une entreprise complexe confrontée à des intérêts enracinés et des pratiques du marché résistantes. Face à une demande urgente de logements abordables, l’équilibre entre une offre croissante et le maintien des standards de qualité demeure un défi majeur.
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