La presse arabophone du mercredi 19 novembre 2025

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Emploi au Maroc : tensions autour des chiffres officiels | Tensions autour du périmètre de l’autonomie | Boulangers en crise : le pain bientôt plus cher ? | Terres collectives : l’État resserre l’étau

AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Emploi au Maroc : tensions autour des chiffres officiels. Lors d’une séance parlementaire, le ministre Younes Sekkouri a souligné une baisse du chômage de 13,7% à 12,8% et la création de 160.000 emplois en 2025. L’opposition conteste ces chiffres, dénonçant leur déconnexion avec la réalité et les retards des « Cités des métiers et des compétences », un pilier de la formation professionnelle lancé en 2019. Le gouvernement promet d’accélérer le chantier d’ici à 2026, avec des financements supplémentaires.

 

ASSABAH : Tensions autour du périmètre de l’autonomie. Un désaccord a éclaté entre Sidi Hamdi Ould Errachid et Mohamed Aboudrar au sujet du périmètre du plan d’autonomie pour le Sahara. Les propos de Ould Errachid ont été jugés « irraisonnables » et « exclusifs » par Aboudrar, qui défend une vision élargie, inclusive et non discriminatoire du projet. Les partisans de Ould Errachid affirment que ses positions restent constantes et conformes aux principes onusiens.

 

AL AKHBAR : Boulangers en crise : le pain bientôt plus cher ?. La Fédération marocaine des boulangeries alerte sur une hausse possible du prix du pain face à l’explosion des coûts de production, au manque de soutien public et à la concurrence informelle. Elle dénonce la mauvaise distribution de la farine subventionnée et des marges devenues insuffisantes pour survivre. Les professionnels réclament une réforme du système de farine, un appui direct ou fiscal, et un cadre réglementaire clair pour éviter des fermetures et préserver un produit essentiel.

 

AL AHDATH AL MAGHRIBIYA : Terres collectives : l’État resserre l’étau. Le ministère de l’Intérieur révèle plus de 138.000 hectares de terres soulaliyates occupées illégalement par particuliers, administrations et collectivités. Une vaste opération de recensement et de régularisation a été lancée, mais de nombreux occupants refusent de coopérer, entraînant plus de 4.400 dossiers transmis à la justice. L’État renforce le contrôle, interdit la légalisation de contrats frauduleux et modernise la gestion foncière afin de protéger ce patrimoine et l’intégrer au développement national.

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