Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Depuis novembre 2019, l’Organisation des Nations unies (ONU) a décidé que le 7 septembre de chaque année sera consacré à la “Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus”.
Pour cette année, le thème est “l’air que nous partageons”, et se focalise sur deux questions phares : le problème du climat et celui de la santé. Nul ne peut nier que la pollution de l’air provoque des maladies, parfois, mortelles. Et ses effets économiques et environnementaux sont loin d’être négligeables.
Selon l’ONU, neuf personnes sur dix respirent aujourd’hui un air pollué, entrainant le décès de sept millions de personnes annuellement à travers le monde, surtout dans les pays en voie de développement. 3,2 millions décèdent en raison de l’air intérieur pollué et 3,8 millions de l’air extérieur pollué.
Lire aussi : Protection des eaux internationales : des actions urgentes s’imposent
Les polluants nocifs
La pollution de l’air est le résultat de plusieurs produits naturels ou chimiques ou encore d’émissions industrielles. Les polluants naturels sont des particules vivantes (bactéries, virus, champignons microscopiques), des gaz (dioxyde de carbone, oxydes de souffre, radon) et des particules minérales (cendres volcaniques, embruns marins, érosion des sols). Mais parmi les autres polluants, beaucoup plus meurtriers et difficiles à contrer, on cite les déchets des usines, les déchets humains, la fumée que dégagent les voitures et le tabac, ainsi que la production, raffinage et distribution dans le secteur de l’énergie, entre autres.
Ces activités émettent certains polluants atmosphériques, tels que le carbone noir, le méthane et l’ozone troposphérique. Ces derniers sont des polluants climatiques à courte durée de vie. En revanche, ils sont responsables d’un taux de mortalité important et du changement climatique qui affecte tous les aspects de l’écosystème terrestre.
En 2019, au Maroc, une enquête nationale menée par le ministère de la Santé a révélé que 28 Marocains perdent quotidiennement la vie à cause de la pollution de l’air.
Lire aussi : Changement climatique : quel impact sur notre santé ?
Quelles mesures faut-il prendre ?
En raison de l’augmentation des maladies et des décès liés au climat, les organisations et les professionnels de santé ont multiplié les initiatives de sensibilisation. Dr Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politique et système de santé, précise que la pollution dans les espaces clos peut être éliminée. «Il faut aérer son domicile 10 à 15 min le matin et le soir en ouvrant les fenêtres pour renouveler l’air et réduire, considérablement, le degré de pollution interne». Aussi, l’intervenant appelle à éviter les énergies qui ne sont pas renouvelables chez soi.
Pour préserver la planète de la pollution de l’air, Tayeb Hamdi recommande d’utiliser les énergies renouvelables qui sont plus écologiques et de recycler tous les types de déchets. «L’air que nous respirons est partagé avec tout le monde. Nous devons agir ensemble pour le protéger».
Temps de lecture : 3 minutes
Permis de conduire : le bras de fer entre les auto-écoles et la NARSA s’intensifieLe secteur des auto-écoles est en ébullition. Les professionnels de la conduite expriment leur mécontentement face aux récentes modification… |
Ipad Kids : pourquoi cette génération est-elle si agressive ?Ces derniers mois sur les réseaux sociaux, de nombreuses vidéos font froid dans le dos. On peut y voir des enfants de moins de 5 ans passer … |
Santé : la CDT dénonce l’inaction gouvernementale et poursuit son combatDans un mouvement de défiance contre les manquements du gouvernement, la Confédération démocratique du travail (CDT) a annoncé la tenue d'un… |
Education et QI : le Maroc, vilain petit canard du MaghrebIl est courant que les gens comparent leur intelligence avec celle des autres, que ce soient des amis, des membres de la famille ou même des… |
Stress hydrique : les grands barrages toujours en quête d’eauLe taux de remplissage global des barrages se situe à 30,7%, en légère baisse par rapport aux 34,6% constatés à la même période de l'année p… |
Rose, bleue, fluo… comment le Maroc compte contrer la cigarette électronique ?En marchant devant un lycée marocain, à l’heure de sortie de ses élèves, vous pourrez sentir de douces odeurs qui raviront vos narines. Cert… |
Volaille : où en sommes-nous ?Après une augmentation vertigineuse atteignant même 25 dirhams le kilogramme, le prix de la viande de poulet a connu une légère baisse penda… |
Où en est-on de la tuberculose au Maroc ?En 2022, le monde a été confronté à 10,6 millions de nouveaux cas de tuberculose, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Une réali… |