Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
![Filière sucrière](https://files.lebrief.ma/uploads/2019/12/11155917/Le-Parlement-marocain-examine-une-taxe-progressive-sur-le-sucre-1-900x540.jpg)
Temps de lecture : 2 minutes
La Fédération interprofessionnelle marocaine du sucre (FIMASUCRE) a annoncé une décision cruciale prise par le gouvernement en date du 1ᵉʳ décembre 2023. En effet, à la demande de FIMASUCRE, l’exécutif a décidé d’accorder un nouvel appui financier aux agriculteurs de la filière sucrière, visant à renforcer la rentabilité et la compétitivité de la production de betteraves et de cannes à sucre.
Concrètement, cette mesure gouvernementale prévoit un soutien de 80 DH par tonne de betterave à sucre et de 70 DH par tonne de canne à sucre, à partir de la campagne 2023/2024. Les objectifs de cette initiative sont multiples. D’une part, elle vise à améliorer de manière significative la rentabilité des cultures sucrières, à augmenter les revenus des agriculteurs et à encourager l’expansion des surfaces cultivées. D’autre part, elle a pour ambition de stimuler la production locale de sucre blanc, réduisant ainsi la dépendance aux importations de sucre brut sur le marché international.
Dans un communiqué, la FIMASUCRE a souligné l’importance stratégique de la filière sucrière pour le Maroc. Cette industrie contribue de manière notable à la souveraineté alimentaire du pays en garantissant un revenu à plus de 80.000 agriculteurs. De plus, elle génère annuellement plus de 5 millions de journées de travail dans les zones rurales, renforçant ainsi la vitalité économique des régions agricoles, et injecte plus de 3 milliards de DH (MMDH) dans l’économie locale.
FIMASUCRE a également fait savoir qu’elle a joué un rôle crucial en sécurisant l’approvisionnement des agriculteurs en semences, engrais et autres intrants essentiels pour la culture des plantes sucrières au cours de la campagne sucrière actuelle. L’État a subventionné les prix des engrais, notamment l’urée 46 et l’ammonitrate 33,5, à des niveaux avantageux, fixés respectivement à 330 DH et 240 DH le quintal.
Ces mesures incitatives financières globales renforcent la compétitivité et l’attractivité de la filière sucrière. Elles soutiennent la croissance des cultures sucrières, préservent la souveraineté alimentaire du pays et contribuent au développement économique des zones rurales.
Temps de lecture : 2 minutes
Gazoduc Nigeria-Maroc : des réunions de haut niveau à RabatDes réunions de travail de haut niveau sur le projet stratégique du Gazoduc Nigeria-Maroc se sont tenues du 15 au 19 juillet à Rabat. Celles… |
Tourisme : lancement du programme KAFAA pour valoriser les compétencesDans un élan novateur pour le secteur touristique, Fatim-Zahra Ammor, ministre du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Économie sociale et solid… |
Nadia Fettah prévoit une croissance à la hausse en 2025La ministre de l'Économie et des Finances, Nadia Fettah, a indiqué que la croissance économique nationale devrait connaître une nette amélio… |
L’ANCFCC tient son conseil d’administrationLe mercredi 24 juillet 2024, l'Agence nationale de la Conservation foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC) a tenu son Conseil d… |
FONDAFIP, la bibliothèque de la TGR désormais accessibleLa Trésorerie générale du Royaume (TGR) a annoncé l’ouverture de la bibliothèque des finances publiques, FONDAFIP. Elle est désormais access… |
Entretien. Guelmim-Oued Noun : une région d’opportunités et de richessesLa région de Guelmim-Oued Noun se distingue par ses vastes espaces et ses richesses naturelles diversifiées. Occupant 6,48% du territoire na… |
Bank Al-Maghrib lance la 2e édition de son Prix de recherche économiqueBank Al-Maghrib (BAM) a récemment dévoilé les détails de la seconde édition du «Prix Bank Al-Maghrib pour la recherche économique et financi… |
29 MMDH seront mobilisés en 2025 pour la protection socialeLe ministre délégué chargé du Budget a annoncé mardi à Rabat que le coût de financement du chantier de protection sociale atteindra 29 milli… |