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Le Salon international de l'édition et du livre (SIEL) ouvrira sa 29ᵉ édition dans deux jours. L’occasion de mettre à l’honneur la production marocaine. En ce sens, la Fondation du roi Abdul-Aziz Al Saoud pour les études islamiques et les sciences humaines a récemment publié une étude où elle dresse l’état de l’industrie éditoriale marocaine pour les années 2022 et 2023. Selon ce rapport, la production totale du Maroc dans les domaines de la littérature, des sciences humaines et sociales s’est élevée à 3.482 titres sur cette période. Cette production inclut à la fois les publications imprimées et numériques, les revues marocaines contribuant pour 496 numéros à ce total général. Concernant les langues de publication, l’arabe domine la production (78,29%), suivie par le français (17,72%), l’anglais (2,58%) et l’amazigh (1,51%).
C’est le sujet qui fait depuis quelques semaines parler de lui : le marché de l’emploi a mauvaise presse. Et pour cause, le taux de chômage qui a dépassé les 13%. Une première depuis les années 90. Le HCP a alerté de la situation avec un chiffre choc : au niveau national, le nombre de chômeurs s’est établi à 1.645.000 en 2023. Si la sécheresse est pointée du doigt, minant le secteur agricole et le privant (au même titre que celui des forêts et de la pêche) de 206.000 postes, force est de constater que ce facteur n’est pas le seul à expliquer la piètre performance du marché marocain du travail. Le gouvernement, emmené par Aziz Akhannouch, a fait de l’emploi son cheval de bataille et a promis de l’ériger en priorité absolue pour la seconde moitié de son mandat. Wait and see…
Et pour finir, un autre phénomène qui inquiète : la surpopulation carcérale. Son taux élevé (159%), combiné à l’espace restreint dédié à chaque prisonnier (1,75 m2), montre les limites du système pénitentiaire malgré les efforts engagés par la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR). Dans son rapport annuel au titre de l’année 2023, l’institution révèle que la hausse constante des détentions préventives en comparaison à celles actées fait partie des principaux défis persistants. Cette année-là, les établissements pénitentiaires ont reçu 111.697 nouveaux prisonniers, portant à 95% la part des détentions préventives parmi la population carcérale.
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