Bonsoir,
Une affaire de trafic international de drogue secoue le Maroc avec les placements en détention de Saïd Naciri, patron du WAC, et d’Abdenbi Biioui, président du Conseil régional de l’Oriental. Les deux députés sont poursuivis pour falsification de documents, trafic de drogue, et abus de pouvoir. Initiée par les révélations du trafiquant international «l’Escobar du désert», l’enquête met en lumière des liens présumés entre politiciens marocains et barons de la drogue. La prochaine audience, prévue le 25 janvier 2024, s’annonce très mal pour Naciri et Biioui.
D’un scandale national, on passe à la progression de la résolution de la crise de l’Éducation nationale. Après des semaines de grèves tendues, le secteur connaît enfin une accalmie. Les négociations entre les syndicats et la commission ministérielle concernés ont abouti à des avancées notables, dont la création d’un poste d’inspecteur et une hausse de salaire. Les discussions, jusqu’à maintenant optimistes, promettent un répit aux professionnels de l’éducation et aux élèves, après une période de perturbations prolongée.
Enfin, retour sur l’année politique du Royaume qui touche à sa fin. Sous l’impulsion du roi Mohammed VI, le pays s’est engagé résolument dans une transformation sociale d’envergure. En effet, l’année 2023 a été témoin de progrès remarquables, avec des initiatives clés, dont le programme d’aide sociale directe, l’élargissement de la protection sociale, et le soutien au logement. Ces mesures, bien que saluées, suscitent des débats sur la gestion du gouvernement Akhannouch, notamment face aux divers mouvements sociaux. Par ailleurs, le Maroc consolide sa présence internationale et affine sa stratégie atlantique, ouvrant de nouvelles perspectives pour l’année à venir.
À demain ! N'oubliez pas de consulter notre vidéo récap de la journée.
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