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Le vendredi 8 septembre, le Maroc a tremblé, semant panique et peur parmi la population. D’une puissance tellurique de magnitude 7 sur l’échelle de Richter, ce séisme est le plus violent de l’histoire du pays. Son épicentre a été situé dans la commune montagnarde d’Ighil, relevant de la province d’Al Haouz, au sud-ouest de Marrakech. À l’heure où l’on écrit ces lignes, et selon les derniers chiffres du ministère de l’Intérieur, cette catastrophe a entraîné la mort de 2.681 personnes et la blessure de 2.501 autres. Et le bilan risque de s’alourdir.
Par ailleurs, le séisme a ouvert des plaies psychologiques profondes. Terreur, choc, anxiété, stress post-traumatique, dépression... menacent de balafrer à jamais une grande partie de la population, notamment les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de problèmes psychiques. Un soutien psychologique immédiat s’impose par ces temps dramatiques, avec un encadrement et un suivi stricts de professionnels compétents et de groupes d’experts spécialisés dans le traitement des traumatismes et chocs émotionnels.
Enfin, une mobilisation nationale et internationale sans précédent est observée au Maroc depuis la tragédie d’Al Haouz. Le gouvernement a créé un fonds spécial pour gérer les conséquences du séisme, encourageant les contributions financières. Et alors que des Marocains et touristes étrangers affluent vers les centres de transfusion sanguine dans les villes du Royaume, la diaspora marocaine n’a pas manqué aussi d’apporter un soutien pécuniaire et logistique massif.
À demain ! N'oubliez pas de consulter notre vidéo récap de la journée.
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