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Une bonne nouvelle pour les salariés du secteur public : sur proposition de la ministre de la Réforme de l’administration, Gita Mezzour, le gouvernement a décidé de suspendre le travail, de façon exceptionnelle, le vendredi 12 avril si Aïd Al-Fitr est célébré mercredi. Le secteur privé suivra-t-il ?
Un nouveau jour, de mêmes évènements qui se répètent. Contre la politique gouvernementale, un nouvel acteur se mobilise : il s’agit de l’Union nationale des administrateurs marocains (UNAM). Après une décennie de luttes, le syndicat rejette l’offre jugée insuffisante. Discrimination persistante et conditions précaires des administrateurs, l’UNAM exige une révision des statuts pour garantir l’équité salariale et professionnelle. Une marche nationale est prévue le 20 avril 2024 à Rabat sous le slogan «Le cri des administrateurs pour mettre fin à 20 ans de souffrance». L’Union invite les syndicats, les organisations et l’ensemble de la société civile à la solidarité.
En un peu plus d’une décennie, le taux de fécondité au Maroc a légèrement augmenté, renversant la tendance observée avant 2010. Le Policy Center for the New South révèle dans sa récente étude que les statistiques confirment une élévation du nombre moyen d’enfants par femme : celui-ci est passé de 2,2 en 2009 à 2,4 en 2018, même s’il a légèrement diminué l’année suivante. Selon l’enquête, le nombre idéal se stabiliserait autour de 2,5 enfants par femme. Un chiffre qui s’explique par le choix modéré des familles qui aspirent à davantage de qualité de vie. Le think tank conclut que le modèle familial marocain tend à privilégier un noyau peu nombreux, ce qui suggère une stabilité future de la fécondité au Maroc.
Enfin, aujourd’hui marque la 56ᵉ commémoration du décès de Martin Luther King Jr, cet activiste américain qui aura à jamais marqué l’Histoire. Assassiné à l’âge de 39 ans, le pasteur a su prêcher au-delà des murs de sa paroisse jusqu’à atteindre l’opinion publique et tout un pan de l’opinion internationale, et changer les lois ségrégationnistes de l’Amérique des années 50s et 60s. «I have a dream», ses mots résonnent encore aujourd’hui !
À demain ! N'oubliez pas de consulter notre vidéo récap de la journée.
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