Bonsoir,

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, a affirmé sa volonté d’adapter le Maroc aux normes modernes du 21ᵉ siècle. Il a de ce fait défendu les libertés individuelles, notamment la décriminalisation des relations sexuelles hors mariage et la rupture du jeûne dans l’espace public. Le ministre s’est aussi attardé sur plusieurs autres sujets, dont le nouveau Code pénal tant attendu.

Le Haut-commissaire au plan marocain, Ahmed Lahlimi, a critiqué la décision de Bank Al-Maghrib (BAM) d'augmenter son taux directeur de 50 points de base à 3% pour contrer l'inflation. Selon lui, la politique monétaire ne peut pas résoudre le problème de la crise. Il évoque plutôt un problème d'offre, résultat de plusieurs années de sécheresse. Ainsi, les économistes sont divisés sur cette question.

Au Maroc, le marché du marketing d’influence pèserait plus de 5 milliards de DH en 2022, selon une étude de DigitrendZ. Les influenceurs, suivis par 75% des Marocains sur les réseaux sociaux, sont souvent mandatés par les marques pour doper leur notoriété. La création d’un appareil juridique s’impose désormais pour protéger les utilisateurs-consommateurs contre toute manipulation ou dérive des influenceurs, ou des marques dont ils font la promotion.

À demain ! N'oubliez pas de consulter notre vidéo récap de la journée.

• INDUSTRIE : La 1ʳᵉ journée nationale de l’industrie s’est tenue à Casablanca le 29 mars, avec la participation du chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch. Cet événement offre une plateforme d’échange sur les enjeux stratégiques et les priorités de la nouvelle stratégie industrielle. Le roi Mohammed VI a ainsi appelé à faire de cette journée un rendez-vous annuel pour promouvoir le secteur et ses métiers, tout en soulignant l’importance d’une transition vers une production sobre en carbone. ⇒ lire l'article


• SAHARA : Dans les semaines à venir, Staffan de Mistura, envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies pour le Sahara, doit présenter son exposé semestriel devant le Conseil de sécurité de l'ONU sur le conflit du Sahara. Pour préparer son passage devant les membres du Conseil, il prévoit d'organiser cette semaine des consultations bilatérales informelles avec les parties impliquées dans le conflit. ⇒ lire l'article


• DÉVELOPPEMENT TERRITORIAL : Le Maroc et la Banque mondiale ont signé de nouveaux accords de prêts et de garanties relatifs au financement additionnel du Programme d'appui à la commune de Casablanca pour près d'un milliard de DH. Ce financement permettra d'étendre les réformes engagées et de renforcer les capacités de mobilisation des ressources de la métropole. ⇒ lire l'article


• ELECTIONS CGEM : Vendredi 24 mars était le dernier délai pour le dépôt des candidatures aux commandes de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Le binôme sortant, Chakib Alj, président de la CGEM, et son vice-président, Mehdi Tazi, est le seul à avoir candidaté. L’histoire de janvier 2020 se répète : le tandem est donc assuré de rempiler pour un second mandat. ⇒ lire l'article

• RABAT ET TEMARA : Plusieurs quartiers de Rabat et de Temara ont été partiellement privés d’électricité, hier, suite à un incendie survenu dans un important transformateur électrique de la capitale. Plusieurs familles ont été contraintes de rompre le jeûne sous les bougies et de nombreux fans de la sélection nationale ont été privés de la retransmission du match amical opposant les Lions de l’Atlas au Pérou. Ce matin, le courant n’était pas entièrement rétabli, même si les premiers quartiers de la ville auraient été réalimentés. Redal a assuré que tous les efforts sont déployés pour régler le problème au niveau des autres secteurs touchés. ⇒ lire l'article


• DISPARITION : Le Syndicat marocain des artistes plasticiens professionnels a annoncé ce mercredi la mort de l'artiste Mohamed Bennani. Le défunt est décédé ce mercredi à l'âge de 80 ans dans une clinique à Kénitra, après une maladie. Originaire de Tétouan, il était considéré comme l'un des plus grands artistes plasticiens du Maroc. ⇒ lire l'article


• HYDROGÈNE VERT : Selon un rapport de l'Observatoire de l'Europe industrielle, les projets européens de production d'hydrogène vert en Afrique et au Moyen-Orient reproduisent la colonisation énergétique en accaparant des terres, des ressources hydriques et en menaçant les communautés locales. Des conflits fonciers et des violations des droits de l'Homme pourraient en résulter, surtout dans les pays souffrant de stress hydrique et d'exode de populations. ⇒ lire l'article