Bonsoir,
Alors que le Maroc, comme le reste du monde, subit une forte vague de flambée de prix, Fouzi Lekjaa a présenté les mesures prises par l'exécutif pour préserver le pouvoir d'achat des citoyens. Il a aussi assuré que la situation au Royaume est bien meilleure que dans d'autres pays. À titre d'exemple, il a cité le prix du carburant qui a bondi de 30% entre février et mai 2022 au Maroc, mais qui a connu une hausse de 46% aux États-Unis et aux Émirats arabes unis. De plus, le ministre a une fois de plus rejeté le recours à une loi de Finances rectificative et a ajouté qu'un retour à la compensation des carburants signerait la fin des investissements de l'État dans plusieurs chantiers. Cette subvention coûterait près de 60 milliards de DH supplémentaires.
En plein milieu de cette confusion économique, on s'attendait à ce que la réouverture des postes-frontière avec Sebta et Melilia contribue à l'amélioration de la situation. Cependant, et en raison de la pandémie de la Covid-19, entre autres, l'accès à ces deux villes occupées reste très compliqué. Et, pour l'instant, seules les personnes autorisées, à savoir celles de nationalité espagnole ou ayant un visa Schengen, peuvent franchir ces barrières. En d'autres termes, les personnes dont l'unique source de revenus est la petite contrebande vont devoir prendre encore leur mal en patience.
Enfin, ce lundi, a marqué le 19e anniversaire des attentats du 16 mai de Casablanca. Un anniversaire, certes douloureux, mais qui permet aussi de souligner les progrès du Maroc dans la lutte contre le terrorisme. Hormis l'attaque du café Argana de Marrakech en 2011, le Royaume a su s'imposer sur le plan national, régional et même mondial en tant qu'un des principaux leaders du combat contre le radicalisme. En témoignent les 210 cellules terroristes démantelées depuis 2002.
À demain !
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