Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Temps de lecture : 4 minutes
Une semaine après la nomination, par le Roi Mohammed VI, de Mohamed Benchaâboun à la tête du Fonds Mohammed VI pour l’investissement, la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, a annoncé que ce Fonds sera opérationnel dans les prochaines semaines. L’annonce a été faite par la ministre, mardi 25 octobre, lors d’un point de presse, tenu à Rabat, sur le projet de loi de Finances 2023 (PLF 2023).
Lire aussi : Grand oral d’Akhannouch : ce qu’il faut retenir
Exposer la vision et la structuration du Fonds
La cheffe du département a affirmé que «le gouvernement a discuté avec l’ensemble des institutionnels marocains pour leur exposer la vision et la structuration du Fonds et recueillir leurs attentes par rapport à son fonctionnement».
Et d’ajouter : «Plusieurs interrogations sur la gouvernance du fonds ont été soulevées lors de ces échanges, notamment de la part des institutionnels internationaux qui demandent des garanties sur les choix d’investissement et l’exécution du fonds».
Nadia Fettah Alaoui a en outre souligné que les consultations ont déjà commencé avec les professionnels marocains. «Nous n’avons pas encore consulté les investisseurs privés internationaux, mais nous avons pu discuter avec les institutionnels internationaux, parce qu’ils sont nos partenaires qui connaissent le mieux le tissu de notre économie et notre réforme et qui nous ont assuré à chaque fois que le Maroc avait besoin de leur appui», a-t-elle expliqué.
Ces acteurs, poursuit-elle, investissent déjà dans le Royaume via d’autres fonds, mais à moindre échelle. Ils connaissent notre discipline et notre rigueur de gestion et nous ont assuré que ce projet les intéresse.
La ministre est revenue également sur le fonds souverain d’investissement multisectoriel Ithmar Capital, lancé en 2016, qui a pour vocation première l’accompagnement du développement économique du Maroc. Selon elle, la vision du Fonds Mohammed VI se rapproche de celle d’Ithmar. Les missions du Fonds Mohammed VI devraient ainsi être dévoilées durant les prochaines semaines suite à des réunions entre les responsables d’Ithmar et Mohamed Benchaâboun.
Lire aussi : Intelaka : 8,2 MMDH de crédits accordés à fin août 2022
Une enveloppe de 45 milliards de DH, dont 15 issus du budget de l’État
Doté d’un budget de 15 milliards de DH (MMDH) provenant du budget de l’État et de 30 MMDH levés auprès d’investisseurs institutionnels, nationaux et internationaux, le Fonds Mohammed VI pour l’investissement contribuera à pourvoir les secteurs productifs du soutien nécessaire et à accompagner les projets envisagés dans le cadre de partenariats public-privé.
D’autant plus que le périmètre des interventions de cette nouvelle structure est large et couvre plusieurs domaines, notamment la restructuration industrielle, l’innovation et les activités à fort potentiel, les petites et moyennes entreprises, les infrastructures, le tourisme et l’agriculture.
Il reposera sur des fonds sectoriels ou thématiques qui seront créés par ordre de priorité selon les actions immédiates requises. Le fonds devra aussi créer les conditions nécessaires pour pouvoir amorcer l’activité dans d’autres secteurs, notamment en identifiant les expertises nécessaires.
Pour rappel, le Fonds Mohammed VI pour l’investissement est un plan de relance économique, créé en 2020. Le PLF 2023 prévoit un effort d’investissement global du secteur public qui s’élève à 300 MMDH, dont 45 MMDH destinées audit Fonds.
Temps de lecture : 4 minutes
Comment transformer profondément les processus bancaires grâce au RPALa transformation numérique a profondément remodelé le paysage bancaire, avec l'émergence de technologies novatrices dédiées à l'amélioratio… |
Comment atteindre l’excellence opérationnelle dans le secteur bancaire ?La recherche constante d'efficacité opérationnelle, tout en maîtrisant les coûts, est au cœur des préoccupations des institutions financière… |
Pourquoi viser l’excellence opérationnelle dans le secteur bancaire marocain ?Contexte et enjeux Stratégiques Le secteur bancaire marocain se trouve aujourd’hui à un carrefour critique, confronté à des défis majeurs en… |
Ramadan 2024 : le point sur les prix des produits de baseÀ l’approche du mois sacré de Ramadan, les consommateurs peuvent entrevoir une note d’optimisme dans leurs préparatifs culinaires. En effet,… |
La sécurité hydrique toujours menacéeLa problématique de l'accès à l'eau reste au cœur des débats, touchant aussi bien les sphères médiatiques, politiques qu'économiques. Avec u… |
Cybersécurité : priorités et perspectives pour les entreprises marocainesL'ère numérique apporte son lot de vulnérabilités et de menaces. Dans ce cadre, la cybersécurité devient essentielle pour les entreprises ma… |
Les tomates marocaines au cœur des tensions agricoles UE-MarocDes images frappantes montrent des manifestants espagnols interceptant des camions pour déverser et piétiner leurs cargaisons de tomates mar… |
DEPF : les secteurs secondaire et tertiaire sur la bonne trajectoireLa Direction des études et des prévisions financières (DEPF) a récemment dévoilé sa note de conjoncture pour le mois de février 2024. Les ex… |