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« Jour du dépassement » : l’humanité vit désormais à crédit

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L’humanité vit désormais à crédit. À compter de ce 2 août, les habitants de la planète ont consommé toutes les ressources renouvelables que la Terre peut produire en une année pour pouvoir se régénérer. C’est ce que les scientifiques appellent le « jour du dépassement ».

Après un recul de trois semaines en 2020 en raison des confinements mis en place partout dans le monde pour répondre à la crise de la COVID-19, le « jour du dépassement » était l’an dernier revenu à la même date qu’en 2019, soit le 28 juillet. Si le jour du dépassement a reculé de cinq jours cette année, le constat n’en est pas moins alarmant. Car ce progrès est avant tout dû à une nouvelle méthode de calcul. Dans les faits, les avancées attribuées à des efforts concrets correspondent à un peu moins d’une journée, selon le Global Footprint Network.

Calculé tous les ans depuis 1986 par l’ONG Global Footprint Network, le « jour du dépassement de la Terre » comparait jusqu’à cette année plus de 15 000 données fournies par des agences des Nations Unies, comme l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’empreinte écologique de l’Homme avec la biocapacité de la planète. Des données actualisées avec un décalage de trois à quatre ans, en moyenne, avec l’année en cours.

Afin de parvenir à une évaluation plus précise, le Global Footprint Network considère désormais des données fournies par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) ou encore par le Global Carbon Project, afin de quantifier les émissions mondiales de gaz à effet de serre et leurs causes. Cette nouvelle méthode a permis de reculer la date d’un peu plus de quatre jours.

Si l’on compare sur une échelle de temps plus longue, le jour du dépassement arrive tout de même 100 jours plus tôt qu’il y a 40 ans. Jusqu’à la fin de l’année, nous allons donc vivre sur les réserves de la Terre pour continuer à nous nourrir, nous chauffer, nous déplacer… Une surexploitation des écosystèmes qui compromet leur capacité à se régénérer.

Jusque dans les années 1960, l’humanité est parvenue à exploiter moins de ressources naturelles que la capacité de la Terre à les reconstituer et à absorber les gaz à effets de serre. Un seuil fatidique franchit en 1970, où la planète est devenue déficitaire le 357e jour.

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