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Ferroviaire : le secteur connaît une évolution importante au Maroc

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Le Maroc a réussi à développer un modèle de lignes de trains à grande vitesse (LGV) conforme aux standards internationaux et aux spécificités du contexte national. Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), a fait cette déclaration, mardi 7 mars à Marrakech, à l’occasion de la 11e édition du Congrès mondial de l’Union internationale des chemins de fer (UIC) sur la grande vitesse. L’événement se tient sous le thème « La Grande vitesse ferroviaire : la bonne vitesse pour notre planète ».

Selon le responsable, «toute nouvelle technologie requiert l’adoption d’un nouveau savoir-faire technique et le renforcement de partenariats fructueux et constructifs avec les différents partenaires». Également vice-président de l’UIC et président de l’UIC-région Afrique, Khlie a ajouté que le Royaume ne ménagera aucun effort pour partager cette expérience cumulée depuis des années, avec les pays ambitionnant adopter ce système ferroviaire de pointe.

À la lumière des réalisations très encourageantes, a-t-il poursuivi, l’ONCF s’attèle, avec les autorités de tutelle et les acteurs concernés et privés, à élaborer une nouvelle phase pour le développement du secteur ferroviaire national. L’objectif est de poursuivre la cadence de sa modernisation, de préserver son efficience et d’élargir l’étendue du réseau. Cela vise aussi à accompagner les évolutions de la mobilité et à contribuer de façon efficace à relever les futurs défis conformément aux recommandations du Nouveau modèle de développement.

Lire aussi : Transport ferroviaire : plus de 45,9 millions de voyageurs en 2022

Développer une industrie ferroviaire nationale

En outre, Khlie a mis l’accent sur l’ambition du Maroc à développer une industrie ferroviaire nationale. Ceci à travers un programme important d’acquisition d’une flotte de trains, dans la perspective de mettre en place un pôle d’import à l’instar des autres secteurs dans le cadre du Plan d’accélération industrielle.

Placée sous le Haut patronage du roi Mohammed VI, la 11e édition dudit Congrès connait la participation de représentants d’organisations ferroviaires internationales, de responsables gouvernementaux, de dirigeants d’entreprises ferroviaires, d’experts, de gestionnaires spécialisés dans le rail grande vitesse, de chercheurs et des industriels du ferroviaire.

Organisé sous l’égide de l’UIC et de l’ONCF, le Congrès mondial de l’UIC sur la grande vitesse représente le meilleur cadre pour maximiser la valeur ajoutée des chemins de fer pour la collectivité et pour partager les dernières avancées technologiques.

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