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Éducation nationale : entre examens et retard de cours

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Le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports a officiellement dévoilé les dates et horaires des examens continus et finaux pour cette année scolaire. Une nouvelle qui s’annonce difficile à avaler pour les élèves. En raison des grèves de contractuels cette année, l’apprentissage a enregistré un important retard. Quid des dernières nouvelles relatives à l’éducation nationale au Maroc ?

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Le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports a, finalement, rendu public les détails concernant les dates et horaires des examens continus et finaux pour l’année scolaire en cours. Eu égard au report de la rentrée scolaire au 1er octobre, de légères modifications ont été notées dans le calendrier cette année. De plus, les jours de grèves des enseignants contractuels ont accentué ce retard. Étalées sur les mois d’avril et mai, ces protestations ont entravé l’apprentissage des élèves.

Face à cette situation, Chakib Benmoussa, ministre de tutelle, a proposé le recours à des cours de soutien. Il a également fait savoir que le nombre d’élèves qui bénéficient de cette solution a atteint plus de 1,8 million au cours des mois de mars et avril. L’objectif de cette initiative est de combler les lacunes que les élèves ont cumulées à cause des grèves répétitives. Le département a ainsi dédié en priorité les opérations de cours supplémentaires aux matières prises en compte dans les examens unifiés et régionaux.

 Lire aussi : Grèves des «contractuels» : près de 2 mois d’apprentissage perdus

Les examens et leurs dates

À cause des retards, les examens continus vont avoir lieu entre le 27 juin et le 2 juillet. C’est le cas pour l’enseignement primaire, secondaire collégial et pour les troncs communs. Pour l’examen normalisé pour obtenir le certificat des études primaires, il aura lieu le 5 juillet. Quant aux candidats libres, leurs épreuves sont prévues les 6 et 7 juillet.

Concernant les examens du baccalauréat, le retard occasionné en début d’année n’a pas causé un important décalage des dates. En effet, ils auront lieu le 20, 21 et 22 juin 2022 pour l’ensemble des filières, notamment scientifiques, des sciences et technologies, d’économie et de gestion et des arts appliqués. En revanche, l’examen des sciences de la vie et de la terre pour la filière agricole aura lieu le 23 juin. De même, les élèves des filières littéraires ainsi que celles de l’enseignement traditionnel passeront les épreuves les 23 et 24 juin 2022. Pour les résultats, le ministère de l’Éducation nationale a indiqué qu’ils seront annoncés le 1er juillet 2022.

Cependant, les sessions de rattrapage cette année se dérouleront après Aïd Al-Adha, notamment les 15, 16, 18 et 19 juillet. Les résultats de ces derniers seront pour leur part affichés le 22 du même mois.

Lire aussi : Gouvernement vs Contractuels : les solutions proposées par Chakib Benmoussa

Une année presque achevée, sans solution concrète

Perturbée par les grèves consécutives des enseignants contractuels, cette année scolaire se termine sans solution concrète. Encore une fois, les élèves, dommage collatéral de la bataille entre le ministère de l’Éducation nationale et les contractuels, se retrouvent entre le marteau et l’enclume. Ils doivent réviser toutes les leçons de l’année pour passer les examens, alors que les objectifs du programme scolaire sont loin d’être atteints.

Pour mettre fin au mouvement de protestation, Chakib Benmoussa avait proposé certaines solutions. Mais, elles ne semblent guère convaincantes pour les enseignants des Académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF). De fait, il a lancé officiellement les travaux de la commission chargée d’élaborer un statut unifié incluant toutes les catégories de fonctionnaires, dont les cadres des AREF. «Nous appelons toutes les parties concernées, en particulier les cadres concernés, à participer à cet important chantier et à adopter la même approche participative, afin de parvenir à une solution consensuelle qui satisfasse toutes les parties et contribue à l’atteinte des objectifs fixés, notamment l’amélioration des pratiques éducatives et la garantie du droit constitutionnel des élèves», a exhorté Chakib Benmoussa.

Enfin, il faut s’attendre à ce que les protestations et les grèves des contractuels s’éternisent, surtout si le ministère persiste à ne pas répondre à leurs doléances. Ces derniers représentent, aujourd’hui, 50% du corps enseignant du pays. Ceci pourrait non seulement aggraver la situation du système éducatif marocain, mais aussi, mettre plus de pression sur les élèves.

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