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À la une de la presse de lundi 30 janvier, l’escalade de la violence entre Israéliens et Palestiniens, après la mort, jeudi, de neuf Palestiniens, dans un raid de l’armée israélienne à Jénine, en Cisjordanie.
Après les deux attaques palestiniennes de vendredi et samedi à Jérusalem-Est, le gouvernement de Benyamin Netanyahou annonce des représailles à l’encontre des «familles des terroristes», notamment leur expulsion et la révocation de leurs droits à la sécurité sociale.
Des décisions critiquées par les ONG, qui dénoncent une forme de «punition collective» à l’encontre des Palestiniens, d’après The Jerusalem Post, qui a retenu pour sa Une une photo des obsèques de l’une des victimes israéliennes de l’attaque de vendredi soir, qui a fait sept morts.
«Les punitions collectives ne viendront pas à bout de la terreur», met en garde Haaretz, qui revient également à la Une sur les obsèques des victimes de l’attaque de vendredi à Jérusalem-Est.
«Le cercle de la vengeance et de l’effusion de sang ne fait que s’élargir lorsque des punitions collectives sont imposées, écrit le journal. Malheureusement, il n’y a pas d’adulte responsable pour arrêter les membres du gouvernement qui aspirent à plus d’intifadas et plus de guerres avec la bande de Gaza», accuse le quotidien.
Cet engrenage de la violence inquiète la presse étrangère. Au Liban, L’Orient Le Jour voit Israël à «un tournant de son histoire», non seulement en raison de ces violences, mais également des «fractures de plus en plus irréconciliables» qui apparaissent au sein-même de la société israélienne – des fractures aggravées par «le nouvel exécutif en poste», dont une bonne partie ne cache pas «son attachement à la suprématie juive».
Pour le quotidien suisse Le Temps, l’attaque de vendredi soir pourrait «déstabiliser la contestation anti-Netanyahou», la société israélienne, pourtant «si hétérogène», ayant «l’habitude de se ranger derrière le gouvernement pour faire front».
En tournée au Proche-Orient, le secrétaire d’État américain Anthony Blinken est attendu à Jérusalem et à Ramallah, où il «tentera d’utiliser l’influence américaine pour désamorcer les tensions», d’après le journal émirati The National, qui rapporte qu’Anthony Blinken entend «réitérer au président palestinien Mahmoud Abbas le soutien de Washington à un État palestinien» – «une perspective que peu s’attendent à voir se concrétiser sous le nouveau gouvernement israélien».
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