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Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) recommande la création d’un système d’information pour suivre et évaluer les progrès dans l’élimination du mariage d’enfants, une pratique préjudiciable aux droits des enfants et à leur développement. Cette proposition, présentée lors d’une réunion consacrée à l’impact socio-économique du mariage précoce, vise à renforcer les politiques de protection de l’enfance et à lutter contre les effets néfastes de cette pratique sur les filles.
Système d’information pour le suivi des progrès
Le président du CESE, Ahmed Réda Chami, a souligné l’importance cruciale d’un système d’information pour surveiller les avancées dans l’éradication du mariage d’enfants. Ce système, alimenté par une variété d’indicateurs conformes aux droits des enfants et aux objectifs de développement durable, serait un outil essentiel pour collecter des données sur les mariages informels d’enfants, les divorces impliquant des mineurs, ainsi que les cas de violences conjugales et familiales à l’égard des épouses mineures. Cette approche proactive vise à mieux comprendre l’ampleur du problème et à orienter les politiques publiques de manière plus efficace.
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Le CESE recommande l’abolition des pratiques préjudiciables
Pour Chami, la lutte contre les pratiques préjudiciables aux enfants nécessite une action concertée à tous les niveaux. Il met en avant la nécessité d’une approche intégrée, impliquant à la fois des politiques nationales et territoriales, pour accélérer la mise en œuvre du programme de la politique intégrée de protection de l’enfance (PIPE). Cette stratégie englobe également le renforcement des systèmes de protection sociale, notamment par un soutien matériel aux familles pauvres ayant des filles en âge scolaire. Il insiste sur la nécessité de prioriser l’intérêt supérieur de l’enfant pour garantir leur intégrité et leur dignité humaine.
Effets néfastes du mariage précoce
Le membre du CESE, Chouaib Jaouad, souligne les effets délétères du mariage précoce sur les filles, notamment en limitant leur accès à l’éducation et en réduisant leurs opportunités d’emploi. Cette pratique, selon lui, renforce les normes sociales discriminatoires et perpétue le cycle de la pauvreté. De plus, les filles mariées à un jeune âge sont exposées à un risque accru de violence domestique et d’autres formes d’abus, compromettant ainsi leur bien-être physique, psychologique et moral.
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