CAN 2025 : impact majeur sur les clubs européens

La Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2025 se déroule en pleine saison, ce qui en fait un événement singulier dans le calendrier mondial du football. Alors que les championnats européens poursuivent leur course, la compétition disputée au Maroc oblige plusieurs formations à se passer de leurs cadres.

Si la Ligue 1 demeure le championnat le plus sollicité avec plus d’une cinquantaine de partants, elle n’est pas la seule à voir ses bancs se clairsemer. La Premier League, la Serie A ou encore le championnat turc doivent également composer avec des absences de poids.

Au sein du championnat français, certaines équipes sont particulièrement affectées. Le Paris FC et Lorient voient plusieurs éléments majeurs rejoindre leur sélection nationale, compliquant ainsi la gestion sportive du début d’année.

Pour ces clubs, l’enjeu est double : préserver la compétitivité tout en se réjouissant de la progression de leurs joueurs, désormais appelés à défendre leurs couleurs nationales. Les entraîneurs saluent d’ailleurs la reconnaissance internationale de leurs protégés, malgré l’impact logistique.

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Un défi partagé

Dans d’autres ligues, les répercussions sont moindres, mais réelles. La Premier League (32 joueurs) mesure aussi l’effet de cette hémorragie temporaire, tout comme la Serie A et le championnat turc (21 joueurs), davantage épargnées en chiffres, mais non en importance stratégique, tandis que la Bundesliga et la Liga ne voit respectivement que 18 et 16 membres de leur championnat rejoindre la CAN.

Quant aux grands noms, comme Achraf Hakimi au Paris Saint-Germain ou Pierre-Emerick Aubameyang à Marseille, leur absence illustre la portée symbolique et technique de la CAN 2025. Les clubs, parfois résignés, savent toutefois que cette compétition représente une vitrine exceptionnelle pour leurs joueurs.

Alors que la finale pourrait priver certaines écuries de leurs titulaires pendant plusieurs semaines, la CAN 2025 confirme son influence croissante sur le football européen. Entre contraintes sportives, enjeux d’image et ambitions nationales, elle s’impose plus que jamais comme un rendez-vous incontournable du calendrier mondial.