Temps de lecture : 3 minutes

Accueil / Articles Afrique / Afrique / Économie / Perspectives économiques : surmonter l’instabilité permanente

Perspectives économiques : surmonter l’instabilité permanente

Temps de lecture : 3 minutes


Temps de lecture : 3 minutes

Malgré les menaces, la majeure partie des pays africains résistera et continuera de croître, prévoit Economist Intelligence Unit, un cabinet britannique de recherches et d’analyses. Sujet majeur en 2022, l’inflation le restera pour l’année à venir. Par ailleurs, le contexte de hausse du coût du capital accroît la pression sur les finances publiques de nombreux États, ce qui pourrait fortement perturber les réformes économiques.

Temps de lecture : 3 minutes

Alors que 2022 se referme, l’inflation, quoiqu’en ralentissement, restera un sujet majeur en 2023. Pour contrer la hausse des prix et la pression sur les taux de change, pratiquement 2/3 des pays africains ont augmenté leurs taux directeurs cette année et, pour une bonne partie des États, le resserrement va se poursuivre en 2023 prévoit Economist Intelligence Unit.

Lire aussi : Marchés africains : le potentiel reste immense

Certains pays comme le Ghana, l’Éthiopie ou encore l’Égypte ont plus de pression que d’autres. Confrontées à une série de chocs depuis 2020, les économies africaines n’en seront pas exemptes en 2023. Malgré les menaces, la majeure partie des pays résistera et continuera de croître prévoit le cabinet britannique de recherches et d’analyses. «Certains des facteurs ayant perturbé la reprise économique de l’Afrique en 2022 continueront de peser sur les perspectives de croissance au cours de l’année à venir. Mais, la région dans son ensemble devrait rester stable plutôt que de subir un ralentissement majeur de la croissance économique – l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne devraient connaître une croissance de 3,2 % en 2023». Cependant, les taux de croissance du PIB réel varieront considérablement dans la région, certains États vacillant au bord de la récession.

Lire aussi : Croissance africaine : l’horizon se voile

 

Service de la dette, insécurité alimentaire…les autres défis

La hausse des coûts d’emprunts réduit considérablement les marges de manœuvre de plusieurs gouvernements. En moyenne, les ratios d’endettement sont revenus à leurs niveaux du début des années 2000, avant le programme de restructuration dans le cadre de l’initiative des pays pauvres très endettés. Rapportée au PIB, la dette ressortirait à 60%, certains pays dépassant largement cette moyenne. «La nécessité de rembourser et de refinancer de gros montants de dette à un moment où les coûts augmentent pèsera lourdement sur certains pays en 2023. Et, les choses pourraient être plus douloureuses en 2024 lorsque davantage de remboursements de capital arriveront à échéance», relève Economist Intelligence. Le Ghana, la Tunisie, l’Égypte, le Congo-Brazzaville, la Zambie ou encore le Zimbabwe inquiètent le plus.

Lire aussi : Banques : Bruxelles prépare-t-elle une petite bombe ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire

Recommandé pour vous


Togo : nouvel incendie au port de Lomé

Togo : nouvel incendie au port de Lomé

Un incendie s’est déclaré dans le Port automne de Lomé au Togo. Le drame es…

Le FMI va investir plus 165 millions de dollars au Rwanda

Le Fonds monétaire international (FMI) va accorder un financement de 165,5 …

peuple sénégal

Bravo au peuple sénégalais

L’élection présidentielle qui se tient ce dimanche 24 mars au Sénégal, est …

Le Nigeria se tourne vers le solaire pour tenter d’améliorer l’accès à l’électricité

Le Nigeria prévoit la construction d’une centrale solaire de 20 mégawatts (…

Niger attaque terroriste

Au Niger, 23 soldats tués dans une attaque terroriste

Une embuscade terroriste contre l’armée Nigérienne a fait 23 morts et 17 bl…

Palis de la république

Les élections présidentielles sénégalaises de 2024 sont inédites

Initialement prévues, le 25 février passé, les élections présidentielles sé…