Santé : Dr Hamdi rassure sur la capacité du Maroc à gérer les épidémies
Variole du singe. © DR
A
A
A
A
Alors que le monde continue de se remettre des répercussions d’une pandémie mondiale, un nouveau défi émerge avec le mpox, positionnant le Maroc au cœur des préoccupations sanitaires internationales. Récemment, le premier cas confirmé à Marrakech, marque un tournant important puisque l’Organisation mondiale de la Santé a déjà déclaré cette épidémie comme une urgence de santé publique de portée internationale. Le patient, dont l’état est stable, n’a, jusqu’à présent, transmis le virus à aucun de ses contacts, ce qui pourrait indiquer que la propagation est sous contrôle.
Cette révélation survient dans un contexte où plus de 20.000 cas et 500 décès ont été enregistrés cette année dans 14 pays africains, soulignant ainsi l’urgence d’une réponse sanitaire efficace et coordonnée. Dans ce cadre préoccupant, le Dr Tayeb Hamdi, expert en politiques de santé, nous éclaire sur la capacité du système de santé marocain à faire face à ces défis épidémiologiques avec pragmatisme et efficacité.
La propagation rapide du virus à travers le Maroc est-elle une surprise ?
«Absolument pas», affirme Dr Hamdi avec assurance. «La nature du virus, particulièrement véloce dans les pays africains, ne nous étonne guère. Le Maroc, intégré au réseau dense des nations africaines, ne pouvait y échapper. Cela découle d’une simple logique épidémiologique. Notre proximité avec ces pays est un fait dont nous sommes fiers et qui, en ces circonstances, impose une vigilance accrue».
Lire aussi : Mpox : un premier cas enregistré au Maroc
Le système de santé marocain a-t-il failli à son rôle avec la survenue de ce cas ?
«Bien au contraire», répond le docteur, réfutant toute défaillance. «C’est la preuve palpable que notre système de santé et ses protocoles de riposte sont non seulement actifs, mais efficaces. Nos systèmes de veille et de surveillance ne visent pas à bloquer l’entrée d’un virus, ce qui serait illusoire, mais à détecter le plus tôt possible toute introduction sur notre sol. L’objectif est de limiter la diffusion du virus et de contenir au maximum les transmissions secondaires».
En somme, selon Dr Hamdi, les récentes alertes ne sont pas un signal d’alarme, mais plutôt une démonstration de la capacité du Maroc à gérer les menaces sanitaires de manière proactive et efficace.
Faut-il s’inquiéter davantage face à cette situation ?
«L’inquiétude n’est pas de mise pour l’instant», explique Dr Hamdi, tempérant les craintes. «Il est plutôt question de maintenir une vigilance constante. Un ou quelques cas détectés devraient renforcer l’adhésion aux mesures déjà établies par nos protocoles. Il est important que tant les citoyens que les professionnels de santé persistent dans les pratiques d’hygiène de base : lavage des mains et évitement de contact avec toute personne symptomatique. Il ne s’agit pas d’attendre une flambée pour agir, mais de prévenir l’escalade dès les premiers signes».
Lire aussi : Mpox et varicelle : comprendre les différences pour mieux se protéger
Quelles mesures concrètes devraient être prises ?
«Il est impératif que notre population reste informée et que nos professionnels de santé soient bien préparés», insiste le docteur. «Une surveillance épidémiologique rigoureuse, couplée à une gestion appropriée des cas détectés, devrait suffire pour le moment. Cependant, une solidarité internationale est nécessaire. Les nations plus prospères, exemptes de cette menace directe et dotées de ressources suffisantes, doivent partager vaccins et technologies de diagnostic avec les pays moins nantis confrontés à cette épidémie. Selon les données scientifiques, une telle coopération pourrait prévenir une crise sanitaire mondiale».
Société - L'autoroute Tit Mellil-Berrechid vient fluidifier les déplacements, alléger la pression vers l’aéroport Mohammed V et connecter directement les principaux axes autoroutiers du Royaume grâce à des infrastructures modernisées.
Ilyasse Rhamir - 28 novembre 2025Tribune-La campagne mondiale contre les violences faites aux femmes était historiquement centrée sur les violences physiques, psychologiques...
Rédaction LeBrief - 27 novembre 2025Société - Le Syndicat national des psychologues dénonce la prolifération de praticiens illégaux s'appropriant ce titre.
Mouna Aghlal - 27 novembre 2025Société - Les futurs pèlerins marocains pourront s’enregistrer en ligne pour la campagne 1448 H/2027 entre le 8 et le 19 décembre 2025. L’opération concerne les citoyens majeurs, avec des conditions spécifiques pour les personnes âgées souhaitant être accompagnées.
Ilyasse Rhamir - 27 novembre 2025Société - La Direction générale de la sûreté nationale traverse une profonde perte avec la disparition de Bensaber El Ghazouani. La famille de la DGSN rend hommage au défunt et adresse ses prières pour sa paix éternelle et le réconfort des siens.
Ilyasse Rhamir - 27 novembre 2025Société - Une opération minutieusement coordonnée par les services de sécurité a permis de mettre fin aux activités d’un réseau spécialisé dans l’exportation illicite de résine de cannabis (Chira) à partir des côtes casablancaises.
Ilyasse Rhamir - 27 novembre 2025Société - Soixante figures marocaines appellent le roi Mohammed VI à lancer des réformes profondes en phase avec les revendications de la jeunesse.
Hajar Toufik - 8 octobre 2025Dossier - Des piétons qui traversent d’un trottoir à l’autre, des voitures qui zigzaguent… À croire que les Casablancais vivent dans un jeu vidéo, sans bouton pause.
Sabrina El Faiz - 12 avril 2025Société - Les manifestations de la « GenZ 212 », poursuivent leur mobilisation à travers un appel au boycott des entreprises liées à Aziz Akhannouch.
Ilyasse Rhamir - 7 octobre 2025Société - Au Maroc, on peut rater son permis de conduire, son bac… Mais rater son mariage ? Inenvisageable !
Sabrina El Faiz - 23 août 2025Dossier - Au Maroc, pour définir le terme classe moyenne, nous parlons de revenus. Cela ne veut pourtant plus rien dire.
Sabrina El Faiz - 5 juillet 2025Dossier - Un faux témoignage peut envoyer un innocent en prison ou blanchir un coupable. Un faux diplôme casse la méritocratie. Un faux certificat peut éviter une sentence.
Sabrina El Faiz - 24 mai 2025