Le Maroc s’est qualifié pour le Mondial 2026 dans un décor flambant neuf : le stade Moulay Abdellah, fraîchement rénové, a accueilli un festival offensif face au Niger (5-0). Double satisfaction donc : un billet pour la Coupe du monde et un stade qui, enfin, répond aux standards modernes.
Certes, on aurait aimé voir ce type d’infrastructure bien plus tôt. Le pays en avait les moyens, mais il a fallu attendre ce retard pour le combler. « Mieux vaut tard que jamais », dit-on. Sauf que la fête a été partiellement gâchée. Les vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des failles d’organisation qui ne collent pas avec l’image que la fédération tente de vendre à coups de campagnes promotionnelles.
Mais au-delà de la qualification et du stade, un autre débat s’est imposé : celui du public.
Il suffit d’avoir suivi le match à la télévision pour comprendre : on s’ennuyait. L’impression était celle d’assister à un spectacle figé, presque à une projection de cinéma ou à un match de tennis, où les applaudissements timides se succédaient après chaque but. Rien à voir avec l’énergie débordante des gradins lors des rencontres de clubs comme le Raja, le Wydad, l’AS FAR, l’IRT ou autres.
Or, le football n’est pas qu’une affaire de passes et de buts : il vit par son atmosphère. C’est cette fièvre des gradins qui met la pression sur l’adversaire, qui galvanise les joueurs, qui transforme un match ordinaire en moment inoubliable.
La CAN arrive bientôt et le Maroc ne peut pas se contenter d’un public spectateur, sage et silencieux. La CAN c’est aussi une bataille psychologique. Les adversaires ne doivent pas seulement affronter onze joueurs sur le terrain, mais aussi l’onde de choc des tribunes, ce fameux 12e homme sans lequel aucune équipe ne peut rêver d’aller loin.
Ce qui manque, c’est une voix. Un chef d’orchestre. Dans le langage des ultras, on parle de « capo », ce meneur debout face à la foule, qui donne le rythme et transforme un public éparpillé en une seule voix.
Si le Maroc veut donc faire de ses stades rénovés des arènes imprenables à la CAN, il doit penser au public comme un acteur à part entière. Car le terrain ne suffit pas : il faut aussi des tribunes vivantes, bruyantes, et parfois même intimidantes.
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