Les fissures du tremblement de terre sont encore visibles à Al Haouz. Les blessures, à peine pansées, saignent à nouveau à chaque goutte de pluie. Le Maroc d’après tremblement de terre semble ne pas avoir eu le temps de faire le deuil. A peine la poussière retombée, qu’il faut déjà s’affairer à une autre catastrophe.
Rien n’a été consolidé. Ni les bâtisses, ni les routes, ni les vivants. Le sol n’a pas fini de cicatriser, que déjà les orages viennent laver les faibles espoirs des habitants. De Marrakech à Ouarzazate, en passant par l’Atlas, Tinghir, Azilal, Errachidia et Boulemane, les pluies sont comme ces réveils matinaux après une nuit blanche. Les routes se sont effondrées après quelques pluies, les ponts n’en parlons même pas. A croire que chaque intempérie devient un test de résistance… Que les responsables de ces régions échouent inlassablement.
Dans le reste du pays, on parle d’un nombre de touristes en hausse, de millions de visiteurs, de complexes hôteliers pour la CAN et la Coupe du Monde… Le tourisme est notre trésor, dit-on. Mais quel trésor quand les fondations sont en ruine ? Quelle fierté de voir un pont menaçant de s’effondrer au premier orage !
Il y a une urgence à revoir nos priorités budgétaires. Puisqu’on en parle, où va le budget alloué à cette région ? Cette nouvelle catastrophe mettant à nouveau la lumière sur ces villages, il est aisé de constater que les choses avancent lentement !
En soi, il est très facile d’accuser des catastrophes naturelles, mais les citoyens en ont marre de les subir. Après la première, la deuxième, la troisième… tout comme pour le chômage, il y a un moment où les constats devraient laisser place à la prévention et à l’action !
Le burnout ne se voit pas forcément. Il ne claque pas la porte, il ne s’annonce pas, il ne laisse pas d’indices visibles. Il s’installe doucement dans ces métiers où l’on veut tellement bien faire…
La bascule s’est produite cet automne, quand Nvidia a franchi les 5.000 milliards de dollars de capitalisation boursière, un niveau qui dépasse le PIB du Japon (3ᵉ économie mondiale). En parallèle, la valorisation globale du…
Dans ma précédente chronique, je parlais du casse-tête défensif de Walid Regragui : la blessure d’Achraf Hakimi, les pépins physiques de Nayef Aguerd, et la grande question qui en découle : quel binôme tiendra vraiment…
La réforme électorale dévoilée la semaine dernière devant la Commission de l’Intérieur de la Chambre basse du Parlement se présente comme un corpus législatif d’apparence anodine, mais qui, à y regarder de plus près, s’insinue…
Ecrire dans une rubrique telle que Société, c’est s’ouvrir à l’horreur du monde, semaine après semaine. Rien ne s’arrête jamais, ni l’horreur, ni le dégoût. Cette semaine, c’est l’histoire d’une fillette de 14 ans mariée…
Les faillites s’enchaînent, les annonces aussi. Plus de 4.000 entreprises ont fermé depuis le début de l’année, presque toutes des TPE. Et pourtant, le discours reste le même : confiance, appui, relance. On veut croire…
La COP30 s’est ouverte à Belém, aux portes de l’Amazonie brésilienne, où modernité et forêt se côtoient et où 60% de la population vit dans la pauvreté. Dans cette ville, symbole de nos contradictions, se…
La trêve de novembre devait servir à roder les automatismes, peaufiner les schémas, respirer un peu avant le grand jour. Raté. À la place, Walid Regragui doit sortir la calculatrice et le téléphone du médecin.…
Alors que l’ONU redonne de l’élan au dossier du Sahara en plaçant le plan d’autonomie marocain au cœur des futures négociations, une autre question, plus discrète mais tout aussi cruciale, s’invite à l’intérieur du Royaume…