Plus de 40.000 morts, 12 millions de déplacés et une famine qui s’étend sur dix régions, touchant près de 30 millions de personnes en seulement deux ans. Et pourtant, il ne s’agit pas de Gaza, mais bien du Soudan. Depuis 2023, ce pays est ravagé par une guerre qui oppose deux factions : l’armée régulière, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), menés par le général Mohamed Hamdane Daglo. Cette lutte de pouvoir entre les deux hommes a plongé le pays dans l’une des pires crises humanitaires du siècle.
Malgré les alertes lancées par l’ONU à la communauté internationale, la situation demeure inchangée. Il faut croire que les priorités des Occidentaux sont ailleurs en ce moment. Le pays fait face à un système de santé quasiment inexistant, avec des infrastructures détruites. Au Soudan, se soigner est un luxe. Selon Médecins sans frontières, chaque jour, 13 enfants meurent dans le camp de réfugiés de Zamzam, soit un décès toutes les deux heures. C’est le seul pays où la famine est officiellement déclarée par l’ONU.
Face à cette situation macabre, l’ONU tente, non sans difficultés, d’ouvrir des couloirs humanitaires pour acheminer l’aide. Pendant ce temps, des alliances régionales et internationales se dessinent. Les Forces de soutien rapide bénéficient d’un appui logistique des Émirats arabes unis, via la Libye. De leur côté, les forces régulières sont soutenues par la Turquie et l’Iran, qui leur fournissent drones, armements et assistance technique. L’Égypte, soucieuse de la stabilité à ses frontières, appuie un pouvoir allié au nord.
Du côté des instances africaines, on tente tant bien que mal de trouver une issue à la crise, soit par la diplomatie et la multiplication des missions, soit par la menace de sanctions. Il faut dire que les enjeux sont colossaux. En attendant une solution durable, la population continue de souffrir en silence.
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