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Au cœur du conflit commercial entre les États-Unis et la Chine, Huawei commence à subir les effets des mesures prises ces dernières semaines par l’administration américaine. Soupçonnée d’espionnage au profit de Pékin, l’entreprise chinoise est placée depuis mi-mai sur une liste noire avec interdiction pour les entreprises américaines de travailler avec elle. Google notamment ne va plus équiper (système d’exploitation Android) les terminaux de Huawei. Ne sachant pas à quoi s’attendre, les utilisateurs commencent à se détourner des appareils Huawei, cassant l’élan du chinois. La perspective d’un smartphone sans le système d’exploitation Android et certaines applications phares de même que Play Store, décourage les acheteurs. Les ventes commencent à fléchir dans certains pays. Il faudra surveiller les chiffres du deuxième trimestre de l’équipementier asiatique. Au-delà de la vente des terminaux, les enjeux se situent aussi au niveau de la 5G.
Risques retard du déploiement de la 5G
Les États-Unis mettent la pression sur les autres pays pour qu’ils bannissent Huawei du déploiement de la nouvelle génération de technologies mobiles. L’Australie et la Nouvelle-Zélande ne feront pas appel aux chinois pour la 5G. Les européens, eux, sont plus prudents à suivre cette voie. Ce choix engendrera un surcoût de 55 milliards d’euros selon une étude du groupement industriel de la GSMA, une association de près de 750 opérateurs et constructeurs de téléphonie mobile. D’éventuelles restrictions dans l’approvisionnement auprès des équipementiers chinois entraîneraient aussi un retard moyen de 18 mois dans le déploiement de la 5G en Europe relève l’étude.
Huawei va laisser un grand vide dans le marché des télécommunications
A de nombreuses reprises, les dirigeants de Huawei ont réfuté les accusations américaines. Ils ont aussi indiqué qu’ils avaient une longueur d’avance sur la concurrence dans la 5G. Ce que confirme l’étude de la GSMA. Les autres équipementiers que sont Ericsson, Samsung ou encore Nokia auraient du mal à absorber la demande d’autant plus que les chinois occupent une position forte dans la région. La part de marché des équipementiers chinois est estimée à 40% dont près de 30% pour Huawei soit autant que ses concurrents Nokia et Ericsson. Les réseaux actuels sont évolutifs et le changement d’équipementier sera lourd à gérer pour les opérateurs télécoms.
Si Huawei est dans le collimateur de plusieurs pays occidentaux, il reste à savoir si elle bénéficie toujours du même crédit dans d’autres régions du monde, notamment en Afrique où ses produits cartonnent.
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