Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Royal Air Maroc assurera désormais tous ses vols au Terminal 1 de l’aéroport Mohammed V à Casablanca. Le transporteur national a finalisé son déménagement vers la nouvelle aérogare qui a été mis en service fin janvier dernier. C’est un soulagement pour les passagers. Le mauvais aiguillage et la communication discutable ont occasionné des désagréments pour certains voyageurs. Longtemps réclamé par la RAM, ce terminal qui lui est entièrement dédié est censé contribuer à relever les standards en matière de qualité de service. À commencer part l’amélioration du traitement des passagers au sol. Avec 52 nouveaux comptoirs, le terminal en compte au total 80. Il va doubler la capacité d’accueil de l’aéroport à 14 millions de voyageurs par an.
Les files d’attente pour s’enregistrer devraient considérablement se réduire. La multiplication des bornes d’enregistrement va aussi permettre de désengorger les guichets. Mais, ces efforts seront vains s’il n’y a pas d’amélioration au niveau du temps de passage à la police des frontières. Cela suppose une meilleure coordination avec l’Office national des aéroports et la police. Ce n’est pas toujours le cas, au point où l’on frôle parfois l’émeute en raison de queue de plusieurs heures.
L’été 2019, la première épreuve du nouveau terminal
Quatre mois après la réception du nouveau terminal, le vrai examen aura lieu dans quelques semaines avec le début de la période estivale et l’augmentation de l’affluence dans les aéroports. Le trafic connaît un pic durant les mois de juillet et août avec une moyenne supérieure à 1 million de passagers à Casablanca. Cette période met souvent en lumière les différentes lacunes de l’organisation.
Les taux de satisfaction sur les délais de récupération des bagages, les prestations à bord…avancés par la RAM sont parfois en décalage avec la réalité sur le terrain. Parmi les sujets qui fâchent, il y a surtout le traitement des bagages. La pagaille au niveau de la livraison des bagages il y a quelques semaines montre bien que le dispositif n’est pas encore totalement au point. Même si, les difficultés ont été exacerbées par la grève d’un des sous-traitants de la RAM. Face à la multiplication des grèves (bagagistes, steward et hôtesses, pilotes), les passagers sont pris en otage et n’ont bien souvent pas connaissance de leurs droits dans de telles circonstances.
Temps de lecture : 3 minutes
Classe moyenne marocaine : mirage ou réalité ? Pr. Nabil Adel répondDans son étude « Classes moyennes au Maroc : au-delà des perceptions, que disent les chiffres ? » le Policy center for the new South rapport… |
Vision 2024 : le Maroc investit massivement dans son réseau ferroviaire et aéroportuaireFace aux défis croissants de la mobilité et au besoin d'innovation dans les infrastructures de transport, le Maroc dévoile un projet colossa… |
Croissance au Maroc : les prévisions optimistes de la BERDLe dernier rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) décrit les dynamiques économiques des régions q… |
Banque mondiale : investissements de 117 millions de dollars dans les infrastructures privéesLa Banque mondiale a publié son rapport annuel pour l'année 2023 sur les investissements privés dans les infrastructures des pays à revenu f… |
Tourisme : la perspective d’une nouvelle année record se confirmeCette année, le Maroc s'apprête à battre un nouveau record touristique après celui de 2023, où 14,5 millions d'arrivées avaient été enregist… |
Maroc et cybersécurité : la quête d’une place de leader sur la scène internationaleEn 2024, la cybersécurité reste au cœur des préoccupations mondiales alors que l'environnement en ligne devient de plus en plus complexe et … |
Chômage au Maroc : des chiffres qui inquiètentLe Fonds monétaire international n’a pas fermé les yeux sur la situation du marché de l’emploi marocain. L’institution a d’ailleurs tiré la … |
Horizon 2030 : ces grands chantiers qui transformeront CasablancaCette dynamique de construction et de rénovation que connaît Casablanca n’est non seulement un moteur de modernisation, mais c’est surtout u… |