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C’est parti pour les élections présidentielles américaines. Les deux candidats Donald Trump et Joe Biden devraient connaître leur sort dans les prochaines 48 heures. Cette année, la divulgation du nom du vainqueur risque de prendre plus de temps que prévu en raison du nombre important de votants par correspondance. En effet, la pandémie du coronavirus a fait que quelque 91 millions d’Américains ont demandé un bulletin de vote par voie postale, soit près de 3 fois plus qu’en 2016 (33 millions d’Américains), rapporte France TVinfo.
«Il sera impossible de dépouiller en une journée autant de bulletins, d’autant que nombre d’entre eux arriveront après le 3 novembre», affirme Romain Huret, historien des États-Unis et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). «Cette situation pourrait aboutir au pire des scénarios : Donald Trump déclaré vainqueur mardi soir, puis Joe Biden finalement élu une semaine plus tard après le décompte de l’intégralité des bulletins», prévient le spécialiste dans une déclaration à France24.
Qui de Biden ou Trump est le meilleur choix pour le Maroc ?
Interrogé par H24Info, le politologue Mustapha Sehimi déclare que «du point de vue officiel, des relations interétatiques donc, la réélection du Président Trump, c’est la continuité. Il est à la Maison-Blanche depuis quatre ans. Ce mandat a permis de le connaître, de le pratiquer et d’appréhender le niveau et la dimension des relations entre Washington et Rabat». De l’autre côté, Sehimi estime que si Biden est nommé président «il ne pourra pas évacuer la nature des liens historiques entre les deux pays ni les multiples composantes du partenariat privilégié entre les deux pays».
Le politologue rappelle que «le Maroc a toujours eu des relations difficiles avec un président démocrate. C’était le cas avec le Président Carter(1976-1981) sur la question des droits de l’Homme, ou encore sur la question du Sahara marocain».
Même son de cloche du côté du journal L’Économiste qui indique dans son éditorial du mardi 3 novembre 2020 que Rabat n’a rien à gagner avec les démocrates américains. Le quotidien précise que la politique démocrate est «orientée vers le soutien au Polisario et plus intéressée par les affaires que les firmes américaines peuvent faire avec l’Algérie».
D’un autre côté, L’Économiste précise que Trump aura été «l’unique président dans l’histoire des États-Unis à décrocher la normalisation des relations entre Israël et plusieurs pays arabes». Le quotidien affirme également que s’il n’y avait pas eu laCovid, son bilan économique aurait pu être son arme fatale pour ce rendez-vous électoral.
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