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La journée mondiale de la statistique a été décrétée le 3 juin 2010 lors de l’Assemblée générale des Nations Unies. Elle est célébrée chaque 5 ans, le 20 octobre.
«Connecter le monde avec des données dans lesquelles nous pouvons avoir confiance» est le thème retenu au titre de la troisième édition de la journée mondiale de la statistique. Une édition qui intervient dans un contexte très particulier dans lequell’information statistique prouve toute son importance, rapporte le journal francophone l’Opinion.
À cet égard, le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a organisé, ce 20 octobre 2020, un webinaire sous le thème «Rôle de la statistique dans le contexte de la pandémie Covid-19». Ce webinaire a pour objectif de rendre compte des enjeux de la statistique officielle dans une situation de crise à l’image de celle que vit le monde d’aujourd’hui suite à la pandémie du Covid-19.
La vision de Lahlimi
Interrogé par la MAP, Ahmed Alami Lahlimi, Haut-Commissaire au Plana déclaré qu’«il ne faudrait pas, pour des raisons politiques, mettre en doute à chaque instant les statistiques». Lahlimi indique qu’ «Il faut faire confiance à la statistique. C’est un élément important pour que tous les pouvoirs constitutionnels puissent jouer leur rôle», souligne-t-il.
Répondant à une question sur les défis que le Maroc doit relever dans les années à venir, Ahmed Alami Lahlimi a déclaré qu’il faut mettre en place le plus rapidement possible un «édifice législatif et organisationnel pour donner la consistance nécessaire à un véritable système national de l’Information statistique où l’ensemble des sources de l’information, quelles que soient leurs sources, gouvernementales, semi-publiques ou privées, sont traitées conformément aux mêmes normes scientifiques».
Lahlimi a également mentionné qu’une «bonne statistique coûte cher, qu’elle suppose des enquêtes permanentes et périodiques, mais toujours régulières, réalisées par des statisticiens en formation permanente pour affiner les concepts, enrichir les méthodologies et actualiser les technologies».
Enfin, Lahlimi souligne que ce métier de statisticien présente des risques et qu’il faut faire attention au traitement des données. Lahlimi a constaté que «le marché de l’information est souvent inondé d’indicateurs statistiques dont on ne connaît ni les métadonnées ni les méthodes de leur exploitation pour juger du niveau de leur rigueur scientifique et de la réalité de leur finalité».
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