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Le bras de fer PJD/partis politiques se poursuit concernant le quotient électoral. La possible révision de ce mécanisme en vue des élections législatives prévues en 2021 crée une certaine tension entre les différents partis politiques. Alors que le PJD souhaite garder la forme utilisée lors des précédentes élections (division du nombre de voix valides sur le nombre de sièges sur une circonscription donnée), plusieurs partis seraient pour une révision de cette méthode. Ces derniers souhaitent remplacer les votes valides par le nombre total des citoyens inscrits sur les listes électorales.
Une révision qui porterait préjudice au PJD
Selon le360, le PJD rejette l’idée de la révision de cette méthode de calcul puisqu’elle risque de lui faire perdre des sièges, aussi bien au Parlement que pour les sièges communaux. Un constat partagé par Benyounes El Marzouki, professeur de droit constitutionnel et de sciences politiques à l’Université Mohammed 1er d’Oujda. Dans une déclaration accordée au magazine hebdomadaire Telquel, El Marzouki souligne que «Les résultats des législatives de 2016 ont montré que la méthode jusque-là adoptée est dans l’intérêt des grands partis, et conduit à une réelle polarité PJD-PAM (le premier a obtenu 125 sièges, le deuxième 102, NDLR),le troisième, l’Istiqlal, dispose de 60 sièges, soit la moitié du nombre du PJD».
Le magazine affirme que «c’est justement la méthode adoptée pour fixer le quotient électoral qui a donné ce type de résultat. Seuls les votes valides ont été comptabilisés en 2016, excluant les votes blancs, annulés ou contestés».
Abdallah Bouanou, président de la Commission des finances de la Chambre des représentants et maire de Meknès, qui participe aux consultations politiques, a précisé que son parti (PJD) était prêt à faire des compromis sur toutes les propositions qui sont sur la table, mais il est hors de question de toucher au quotient électoral.
Une réunion avec le Chef du gouvernement devrait permettre de trouver une solution consensuelle au quotient électoral, souligne le quotidienl’Économiste. Dans le cas contraire, le Parlement devra trancher.
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