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La situation de la fille marocaine sera au centre des discussions, ce mercredi 14 octobre, lors d’une rencontre virtuelle organisée par le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP). Organisé sous le thème « Contre ma volonté : Refuser les pratiques qui nuisent aux femmes et aux filles et qui font obstacle à l’égalité », ce rendez-vous sera l’occasion de se pencher sur le mariage des filles dans le milieu rural et le danger de la grossesse précoce sur leur vie. Des témoignages qui mettent en avant la situation du mariage d’enfants et des grossesses des adolescentes et leurs conséquences néfastes seront exposés lors de cette journée.
81% des mariages de mineures approuvés en 2019
Le FNUAP précise que «ces grossesses précoces ont de graves conséquences sur la santé et le développement des jeunes filles. Le risque de décès et d’invalidité maternels est plus élevé chez les adolescentes que chez les femmes de plus de 20 ans».
Le mariage des mineures reste très répandu, il a atteint 14% durant la période 2005-2019, rapporte le journal Aujourd’hui le Maroc dans son édition du mardi 13 octobre 2020. La même source précise que les juges continuent de donner des autorisations de mariage sans se soucier des conséquences de tels actes. D’après le rapport, 32000 demandes en mariage de mineures ont été enregistrées durant l’année 2019 dont 81% approuvées par les juges !
Une révision du code de la famille recommandée
Plusieurs associations féministes et de défense des droits de l’Homme avaient demandé la suppression de l’article 20 du Code de la famille qui autorise le mariage avant18 ans. L’article stipule que «le juge de la famille chargé du mariage peut autoriser le mariage du garçon et de la fille avant l’âge de la capacité prévu, à savoir 18 ans, par décision motivée précisant l’intérêt et les motifs justifiant ce mariage, après avoir entendu les parents du mineur ou son représentant légal, et après avoir eu recours à une expertise médicale ou procédé à une enquête sociale».
Le phénomène est mondial et la souffrance est de plus en plus palpable pour les filles. Selon Hespress Fr, 3,4 milliards de dollars par an entre 2020 et 2030 permettraient de mettre fin à la souffrance de 84 millions de filles à travers le monde. Reste à souhaiter un changement de mentalités chez les tuteurs de ces enfants d’ici là.
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